FOND-DU-SAC : Marche des habitants pour réclamer une compensation

Des habitants de Fond-du-Sac ont tenu une marche hier matin dans le village pour réclamer une compensation du gouvernement à la suite des inondations du 13 février ayant causé des dégâts à une cinquantaine de maisons. « Ena dimoun pena manze dan lakaz. Nou ban minis finn disparet », a lancé Omi Deerpaul qui a animé cette rencontre.
Selon Omi Deerpaul, des tracts circulent dans le village faisant croire aux habitants qu’il y a eu des développements à Fond-du-Sac. « Nanyer nou pa finn ganye isi depi 1987 », a fait ressortir l’animateur de la marche d’hier tout en avançant que le gouvernement « pe fer lizie dou a Canal Dayot ». Il a demandé aux habitants de se mobiliser pour faire entendre leur voix. « Pa less depite ek minis kouyonn nou », a-t-il lancé.
Expliquant les raisons des inondations qui se sont produites à Fond-du-Sac le 13 février dernier, d’autres habitants ont déclaré au Mauricien que cet endroit n’a jamais connu une telle situation quand il y avait des champs de cannes aux alentours. « Tout a changé lorsque des morcellements ont été développés et ce, sans la construction de drains. Comment les promoteurs ont-ils obtenu leur permis sans avoir pris des dispositions pour l’installation de drains ? » se sont-ils demandés.
Selon eux, si les autorités avaient exigé auprès des promoteurs l’aménagement de drains dans ces morcellements, il n’y aurait pas eu des inondations dans le village. Pour d’autres, le développement à Fond-du-Sac est en retard par rapport aux autres villages se trouvant dans la même circonscription, comme Goodlands. « Aucun drain n’a été construit ces 20 dernières années. Saki ena pa netwaye ek bouse », soutiennent-ils. Et d’ajouter que les eaux se jettent dans un absorption pit se trouvant sur les terres de l’établissement de Mon-Choisy, mais « laba ousi li bouse ».
Selon ces habitants, environ 500 personnes du village souffrent des inondations du 13 février dernier. D’où la réclamation d’une compensation financière pour ces personnes qui, disent-ils, ne devrait « pas être moins que celle que les victimes d’autres endroits ont obtenu ».

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