FONDATION ENL/ACSEA : L’éveil à l’art théâtral

Ti Koson Riy Nene Bolom Loulou, tel est le titre d’une comédie empruntée au fameux conte Les Trois Petits Cochons, remodelée à la sauce mauricienne et qui sera présentée au public du 25 juillet au 3 août prochain à Bagatelle. L’emplacement exact où se déroulera le spectacle est celui où se dressait le chapiteau d’un cirque il n’y a pas longtemps.
C’est l’Association Culturelle de Sensibilisation et d’Éveil Artistique (ACSEA) qui a conçu et réalisé cette pièce de théâtre dont l’interprétation sera assurée par vingt-six enfants âgés de six ans à treize ans et qui viennent tous de deux petites localités de la région de St-Pierre, Cité Ste-Catherine et Cité Alma.
Qui est l’ACSEA ? Mario Radegonde, le Manager de la Fondation ENL, explique : « La Fondation ENL, qui a été créée par le Groupe Industriel ENL, a pour but d’organiser des activités sociales dans divers endroits de l’île, en vue d’aider à harmoniser davantage le tissu social mauricien. C’est avec cette idée en tête que nous avons créée, il y a trois ans, l’ACSEA dont l’objectif est d’aider les jeunes et les moins jeunes à s’éveiller à la pratique de l’art théâtral. »
Pour notre interlocuteur, chacun est doté de la faculté de faire du théâtre mais bien souvent, cette faculté meurt d’elle-même faute d’avoir eu la chance de se produire sur une scène. C’est pour donner aux plus jeunes la chance de faire leurs preuves en ce sens que pour sa première production théâtrale, l’ACSEA a choisi de produire une pièce destinée à être jouée par des enfants.
Les enfants qui vont jouer dans cette pièce sont des écoliers de la région de St-Pierre et ce n’est qu’après leurs heures de classe, dans l’après-midi, qu’ils s’adonnent à l’art dramatique sous la direction de Joanne Matelot, la directrice de l’ACSEA.
Détentrice d’un diplôme en Arts du Spectacle, Joanne Matelot a fait de longues années d’études à l’université Sorbonne Nouvelle, en France. Afin d’éveiller ses jeunes élèves à l’art théâtral, elle a eu à faire preuve d’une grande patience et d’une bonne dose de persévérance. Elle a eu à employer une longue suite de techniques propres à l’art dramatique comme des jeux de mime et des jeux d’acrobatie. Finalement, elle a réussi à les mettre en selle pour se produire sur une scène. Cette étape initiale, nous dit-elle, a nécessité de longs mois de travail.
Lorsqu’elle a constaté que ses élèves étaient fin prêts à tenir un rôle dans une pièce, tout en tenant compte des goûts et des aptitudes de ces derniers, elle a commencé à créer la pièce susmentionnée… L’histoire des Trois Petits Cochons a été retenue puisqu’elle est rès populaire parmi les jeunes et les moins jeunes et qu’elle se prête assez facilement pour en tirer une autre version.
Cette nouvelle version est imprégnée du folklore local avec des personnages bien de chez nous et de savoureux dialogues en kreol. Parmi les vingt-six enfants qui seront sur scène, treize incarneront les petits cochons tandis que les treize autres seront dans le rôle des méchants loups. Pour boucler le tout, de temps à autre l’on entend le fameux séga Mo content planter.
La pièce, d’une durée d’environ une heure, s’adresse aux petits aussi bien qu’aux grands.

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