Une fonderie, cause de nuisance au morcellement Rey ?

De nombreux résidents de la partie haute de Morcellement Rey, un des quartiers de Pointe-aux-Sables, se plaignent depuis peu des activités d’une fonderie qui s’est installée dans la zone industrielle avoisinant La Tour Koënig. Ils disent être incommodés par une forte odeur de soufre, surtout pendant la nuit. « Nous sommes perturbés. Cette odeur est parfois très forte et nous n’arrivons pas à dormir même si nos fenêtres sont fermées », affirme une dame qui habite en aval de l’entreprise.
Les choses ayant été prises en main par l’Association pour le bien-être des résidents, présidée par  Jacques Pereira, le problème a été porté à l’attention du ministère de l’Environnement, mais aucune sollution n’avait été trouvée jusqu’au début de la semaine écoulée. Il a donc fallu que l’association convoque une réunion en la présence de Marie-Claire Monty, la secrétaire parlementaire de la circonscription No 1, et du député PMSD Alain Armance, pendant laquelle ces derniers ont été interpellés pour que la situation évolue. Le ministère a alors délégué des inspecteurs, vendredi dernier.
Mais avant l’arrivée de ces inspecteurs, le directeur de la fonderie, Rakesk Pursem, avait pris les devants pour dialoguer avec les plaignants. Il a expliqué que son entreprise opère depuis cinq ans et qu’elle n’avait pas besoin d’un certificat d’impact sur l’environnement en raison de sa petite taille, mais que, par contre, elle détient un Pre-Environmental Report. Au fil des échanges, les résidents ont fini par apprendre que, à l’origine, l’entreprise de M. Pursem achetait et exportait de la vieille ferraille. Mais avec la décision récente du gouvernement d’interdire l’exportation, elle a dû se recycler dans la fonderie pour sa survie. M. Pursem s’est déclaré étonné de la doléance des résidents, et auprès de ces derniers et des inspecteurs du ministère, il s’est engagé à prendre des mesures correctives s’il s’avérait que c’est bien son entreprise qui est en faute.
Les parties intéressées se sont quittées sur cet engagement, mais l’association des résidents reste vigilante.

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