FOOTBALL — AG EXTRAORDINAIRE DE LA MFA DU 16 NOVEMBRE : La manoeuvre électorale de Sobha a commencé

Si un enfant qui n’a pas été déclaré par ses parents à l’État Civil et qui ne dispose pas d’acte de naissance, peut-il être enregistré dans une école? La réponse à cette question est un non catégorique, puisque sans une existence légale, personne à Maurice ne peux prétendre à bénéficier d’un service de l’État. Il est de même dans le monde du sport où une fédération ou association qui n’est pas reconnue légalement, notamment à travers le Registrar of Association, n’est en droit de fonctionner.
Comme déjà indiqué dans une de nos précédentes éditions, l’actuel bureau de la MFA a (1) terminé son mandat depuis le 13 octobre dernier (2) n’est pas reconnu officiellement par le Registrar of Association et (3) ses statuts ne sont pas en conformité avec le Sports Act, ni de 2013 et encore moins avec celui de 2016. Pourtant la Mauritius Football Association, par le biais de son secrétaire général, Didier Pragassa a dans un courrier en date du 27 octobre, adressé aux secrétaires des équipes de divisions nationales et des représentants des comités régionaux de football pour informer qu’elle organise pour le 16 novembre, une assemblée générale extraordinaire avec un seul item à l’agenda: Proposal for the amendements of « Article 21 »-Delegates & Votes as follows: with a view to standardize the number of clubs at National Levels.
Selon la formule actuelle de la Ligue Professionnel, connue comme National Premier League; elle doit disposer de 10 délégués avec un vote chacun à l’Assemblée Nationale. Pour la D1 (National First Division Club), l’actuel nombre de délégués est de huit et les amendements proposés sont que ce chiffre passe à 10. La même formule est aussi appliquée pour la D2, au niveau des régions,  alors que le nombre de 13 délégués reste le même. Ce qui fait qu’au lieu de 39, l’Assemblée Générale de la MFA sera composée de 43 délégués au lieu de 39 comme c’est actuellement le cas.
Doigt d’honneur au MJS
C’est un doigt d’honneur que la MFA de Samir Sobha fait au ministère de la Jeunesse et des Sports. On sait que ce ministère exige à la MFA comme à toutes les fédérations national du reste, de se mettre en régle avec le Sports Act. Il va sans dire que le duo Samir Sobha-Didier Pragassa ont définitivement cherché à calmer le jeu entre la fédération et le ministère en mettant en place un « Steering Committee » pour revoir les statuts. Une démarche qui avait pour but final, l’organisation d’une assemblée générale pour approuver des statuts en confirmation avec la loi et l’organisation des élections.
Pourquoi alors convoqué une assemblée extraordinaire pour amender des statuts, alors qu’il y a déjà un comité qui travaille sur ces amendements qui doivent être apporter? Pourquoi amender des statuts pour faire passer la composition du collège électoral de la MFA de 39 à 43 alors que le Sports Act 2016 stipule que tous les clubs affiliés à une fédération ont un droit de vote? Visiblement cette démarche vise à faire plaisir, surtout qu’on sait que Samir Sobha n’aura bientôt plus le choix que d’accorder des élections pour le renouvellement de l’exécutif de la MFA. La manoeuvre électorale de Samir Sobha a donc définitivement commencé
Puisque cette démarche vise à faire rester certaines personnes dans le giron, à l’image de Abdool Rahim Bukus, actuel membre de la MFA et grand soutien de Samir Sobha dont l’équipe Black Horns serait en grande difficulté et qui pourrait ne pas tenir en D2. Sauf qu’avec les amendements qu’apportent la MFA pour le 16 novembre prochain, ces équipes avec le soutien du président sortant, celles -çi, resteront en place. Ce qui est contraire aux règles du football qui stipule que dans toute division, il doit y avoir de la promotion et de la relégation. Et le pourquoi d’avoir choisi d’agir dans le dos du Steering Committee concernant ces amendements, alors que « l’élection est derrière la porte»?

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