FOOTBALL : PRNFC/Savanne SC reporté ou délocalisé

Après l’arrêt du match Petite Rivière-Noire FC/PAS Mates, jeudi au stade de Germain-Comarmond (Bambous) suite à des incidents provoqués par des spectateurs mécontents, la MFA n’exclut pas de reporter ou de délocaliser le match Petite Rivière-Noire FC/Savanne SC, programmé jeudi prochain à Bambous dans le cadre de la 12e journée de la Premier League.
À la Football House, on laisse entendre qu’une décision devrait être prise d’ici à mardi. « Vu la situation actuelle, il faut prendre une décision appropriée afin d’éviter d’autres incidents », indique-t-on. L’incident de jeudi est un de trop pour le football local après celui du 1er avril au Vélodrome (Curepipe) lors du match Cercle de Joachim/AS Rivière-du-Rempart au cours duquel des spectateurs sont montés sur le terrain pour s’en prendre au gardien de l’ASRR.
À l’heure actuelle, la MFA étudie les différentes options pour le match Petite Rivière-Noire FC/Savanne SC. « Nous pouvons reporter le match ou le maintenir, mais en jouant dans un autre stade. Il ne faut pas oublier que ce n’est pas toujours facile de reporter un match puisqu’il faut prendre en compte différents facteurs », avance-t-on du côté de Trianon.
En ce qui concerne la sécurité, on laisse entendre que la MFA seule ne peut l’assurer. Pour certains, les infrastructures ne répondent pas aux normes. Les spectateurs ont accès facilement à la pelouse, aux joueurs ou aux membres du corps arbitral. « La MFA a depuis longtemps tiré la sonnette d’alarme concernant la structure de nos stades », ajoute un membre de la MFA.
Mais l’on déplore également le comportement et le langage de certains dirigeants de clubs pendant les matches. Des dirigeants qui, au lieu de donner le bon exemple, sont parfois à la base des incidents. Il nous revient même qu’un dirigeant de l’équipe de l’Ouest serait dans le collimateur de la MFA. D’ailleurs, il avait provoqué le corps arbitral pendant presque tout le match Petite Rivière-Noire/Cercle de Joachim (2-2).
La police a dû intervenir pour protéger les arbitres et les arbitres-assistants de certains supporteurs mécontents d’une décision. L’arbitre et ses assistants avaient alors dû trouver refuge dans la chambre d’appel à une extrémité du stade jusqu’à ce que la situation ne retourne à la normale pour ensuite regagner leur vestiaire.

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