FOOTBALL — TRIBUNAL D’ARBITRAGE: Le président Collendavelloo demande un délai d’un mois

Alors qu’un rapport était attendu au plus tard le 31 janvier 2014 en vertu de l’accord signé le 17 décembre 2013 entre, d’une part Samir Sobha et d’autre part  le groupe de l’alternance mené par le duo Anwar Elahee – Anoop Madhow sur les vices de procédure entourant l’organisation des élections du 11 octobre dernier pour la direction de la Mauritius Football Association (MFA), il n’en sera rien. En effet, selon les informations de Week-End, il s’avère que le président du Tribunal d’Arbitrage désigné par les deux groupes, Ivan Collendavelloo, a demandé un délai d’un mois afin de terminer le travail.
Un travail qui toutefois n’a pas encore commencé puisqu’à valeur du jour, les «Terms of References» du Tribunal n’ont pas encore été fixés. En effet, selon les informations de Week-End, ce n’est que durant la semaine écoulée que les parties concernées dans cette affaire ont entamé la procédure appropriée. Soit plus d’un mois après que l’accord pour la mise en place de ce tribunal a été signé en présence de deux représentants de la FIFA-CAF. Ce qui explique dans une très large mesure la raison pour laquelle Ivan Collendavelloo a demandé aux parties un délai d’un mois pour  pouvoir terminer le travail.
«Nous ne sommes pas contre le fait d’accepter qu’un délai soit accordé au tribunal pour donner son jugement. Cependant, nous jugeons que la situation est grave, car plus le temps passe plus nous assistons à des dérapages dans la gestion des affaires du football à Maurice. Il est aujourd’hui connu que le comité qui est géré par Samir Sobha n’est pas le président légal de la MFA. La FIFA, malgré les affirmations de Asford Mamelodi à l’effet que pour l’instance internationale c’est Samir Sobha qui est président, nous constatons cependant que sur le site de la FIFA c’est toujours…Vinod Persunnoo qui est reconnu comme le président. Donc de ce fait, nous souhaitons que le tribunal aille très vite, le plus vite possible pour mettre fin à cette situation qui n’a que trop duré», a expliqué hier matin à Week-End Anwar Elahee, le meneur du groupe de l’alternance.  
Maintenant que les choses commencent à se mettre en place au sein du Tribunal, il reste cependant l’épineuse question des «Terms of References»  à régler. Selon nos renseignements, cette question fait tiquer les préposés au sein du Tribunal, notamment la partie adverse représentée par l’homme de loi Ravi Yerrigadoo. Les premières indications laissent comprendre que le groupe de l’alternance veut que le tribunal étudie les moindres questions sur l’organisation des élections du 11 octobre 2013 et celles autour des élections dans les comités régionaux. Il est très probable que le Tribunal sera appelé à voir si ces élections furent organisées «in full compliance» avec les rules et by-laws de la MFA.
Tout comme le Tribunal sera appelé à voir dans quelle mesure les élections du 11 octobre ont été organisées avec des irrégularités, il sera aussi appelé à statuer s’il n’est pas nécessaire que le Tribunal ordonne l’organisation de nouvelles élections sur le plan national. Selon les prévisions, les « Terms of References » du Tribunal devaient être connus de façon très officiels à la fin de cette semaine et les premières auditions se tiendront dans la foulée. Reste cependant qu’un autre obstacle se pointe à l’horizon et qui pourrait retarder les travaux.
Après avoir décidé sur la présidence du Tribunal et désigné leur avocat, Ravi Yerrigadoo comme assesseur, le groupe de Samir Sobha veut cette fois être représenté par un homme de loi. A hier, le nom de ce nouveau homme de loi n’a pas encore été désigné et tout porte à croire que ce choix ne sera pas de tout repos. Cependant dans ce nouvel élément à verser dans ce dossier, il sera important de savoir qui va assurer les frais de cet homme de loi. La MFA ou le groupe Samir Sobha?
La question est posée et sans doute, on ne le saura que lorsque les prochains comptes (2014) de la MFA seront rendus publics. Mais reste que d’ici le jugement du Tribunal, la MFA n’est toujours pas habilité à organiser une assemblée générale, même annuelle.

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