Formation : la psychologie criminelle dans le judiciaire

L’étude de la psychologie criminelle dans la détermination de l’acte est de plus en plus évaluée par les tribunaux de certaines juridictions. Il s’agit de l’étude du fonctionnement de l’auteur des infractions pénales.

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À l’initiative de l’Institute of Judicial and Legal Services, Sabah Carrim, académicienne et chargé de cours en droit à Kuala Lampur, animera cette semaine de formation destinée aux légistes sur cette science qui vise à mettre en évidence les causes du crime, le contexte dans lequel il intervient ou les influences qui ont pu s’exercer sur le criminel. Ce cours visera à retracer les origines du concept du mal, en particulier dans la commission des atrocités de masse. Il identifiera également les différents acteurs et leurs rôles et responsabilités dans la commission de telles actions.

Sabah Carrim fera ainsi un exposé sur la manière dont les actes criminels ou les questions relatives à la culpabilité et à la responsabilité sont en train d’être évalués à la lumière des études génétiques et des neurosciences par les tribunaux de certaines juridictions. Ce cours fournira ensuite une version moderne de la notion de bien et de mal. Une revue de la littérature sur les causes du mal sera également présentée.

Sabah Carrim a récemment terminé sa thèse de doctorat au Département des études internationales et stratégiques à l’Université de Malaya. Ses recherches ont exploré la division ontologique entre les auteurs de violences primaires et intermédiaires en mettant l’accent sur la domination des Khmers rouges (1975- 1979) au Cambodge.

Elle est actuellement basée à Kuala Lumpur, où elle enseigne le droit et les sciences politiques, et a publié des articles universitaires et des critiques de livres dans les domaines de l’éducation, du droit, de la littérature, de la philosophie et des sciences politiques. En outre, elle est également l’auteur de deux romans acclamés par la critique, Humeirah et Semi-Apes, publiés respectivement en 2012 et 2015. Elle est aussi rédactrice en chef adjointe de la Review of Human Rights et rédactrice chez Bloomsbury.

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