Fraude de Rs 450 M au SIFB : Xavier-Luc Duval espère qu’une commission d’enquête soit instituée

Le leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, a déclaré, lors d’un point de presse ce jeudi 22 novembre, qu’il espère qu’une commission d’enquête soit instituée sur la fraude de Rs 450 M au Sugar Insurance Fund Board (SIFB).

- Publicité -

Xavier-Luc Duval a de plus souhaité que « des mesures disciplinaires » soient prises à l’encontre du COO et du CEO du SIFB. « Il est très important de suspendre ces deux personnes. Il y a des chances qu’ils détruisent ou faussent des données ».

Le leader de l’opposition souhaite que l’affaire soit portée devant la police. « L’ICAC n’a pas de compétence dans ce domaine et n’a pas le droit de se pencher sur cette fraude. La loi ne le permet pas. Mais la police peut le faire. La police doit plancher sur ce dossier, puis la Cour suprême. Je m’assurerai qu’il y ait une déclaration à la police », a-t-il déclaré.

La fraude au SIFB a, d’ailleurs, été évoquée hier au parlement. Le leader de l’opposition n’a pas caché son étonnement sur le fait que sa question à ce sujet ait été répondue par le ministre de l’Agriculture, Mahen Seeruttun, à la place du Premier ministre et ministre des Finances, Pravind Jugnauth. « Il y a un dysfonctionnement au niveau du SIFB, du gouvernement et du ministère des Finances », a observé Xavier-Luc Duval.

A travers un communiqué remis à la presse, le leader de l’opposition a expliqué que le calcul des pertes, suivant cette fraude, est effectué en regroupant chacun des 13 000 planteurs.

« Pour la saison 2017, les chiffres ont été grossièrement et frauduleusement manipulés pour faire en sorte que la barre des 17% de pertes ne soit pas dépassée. Les données de production de 1 560 planteurs ont été manipulées, de même que celles de Bel Ombre Sugar Estate afin d’arriver à ce résultat », peut-on lire dans le communiqué.

Face à cette « situation extrêmement périlleuse », le leader de l’opposition a lancé un appel pour « la mobilisation des planteurs ». Et d’ajouter : « Pena dout ki nou pou resi rekiper sa kas-la ».

Il a aussi donné la garantie que les 10 000 planteurs qui ont subi « d’énormes préjudices obtiennent leur droit ».

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -