FRAUDE SUR VOITURE DE LUXE: Un des prévenus autorisé à travailler à Rodrigues

Dayvid Mirbel-Nelson, un des prévenus dans l’affaire de fraude sur voitures de luxe via le Returning resident scheme, a obtenu l’accord du tribunal de Port-Louis pour travailler dans une firme privée à Rodrigues. Toutefois, selon les conditions de cet accord, il devra se présenter quotidiennement au poste de police de Port-Mathurin.
Dayvid Mirbel-Nelson fait l’objet d’une accusation provisoire de « aiding and abetting (complicité) » depuis le 4 février 2014. Il est accusé d’avoir, en mai 2010, proposé une commission de Rs 100 000 à deux returning residents bénéficiaires de “duty concessions” sur les voitures. Ce, pour que ces derniers fassent importer des véhicules en leur nom par une société de fret maritime et aérien — dont Dayvid Mirbel-Nelson était un des directeurs — entre Londres et Maurice. Ces grosses cylindrées seraient par la suite acquises par de tierces personnes à Maurice. Cette démarche aurait causé un manque à gagner s’élevant à Rs 7 357 957 pour la Mauritius Revenue Authority (MRA).
Dayvid Mirbel-Nelson avait demandé dans le passé que l’accusation provisoire soit rayée, du fait que cela fait deux ans depuis qu’elle a été logée et qu’aucune accusation formelle contre lui n’a été enregistrée jusqu’à l’heure. Le tribunal de Port-Louis avait cependant rejeté sa demande dans un “Ruling” rendu le 12 avril, statuant qu’à ce stade il n’y avait aucune raison valable pour que l’accusation soit rayée vu que des dénouements étaient attendus dans cette affaire.
Pour rappel, Dhanisshwar Toolsee, directeur de la société d’importation de véhicules SS Motor Point, était suspecté par les autorités d’être le cerveau derrière ce réseau d’importations de voitures de luxe. Thierry Lagesse, ex-président du conseil d’administration du Groupe Mon Loisir (GML), et Ashish Seeburrun, un returning resident, ont, à l’instar de Dhanisshwar Toolsee, tous trois été blanchis en Cour intermédiaire le 28 juillet. Selon le jugement, il n’a pu être prouvé que les trois individus avaient comploté pour éviter la taxe sur l’importation d’une voiture de luxe.

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