GALERIES: Expositions à foison

Robert Maurel, Anne Delplace, Agnès Pitot, Mariko, Dhyaneshwar Dausoa et ceux que nous oublions… sont les artistes qui démarrent une exposition individuelle ces jours-ci, inaugurant en quelque sorte l’habituelle déferlante picturale qui a lieu à chaque fin d’année pour d’éventuelles étrennes… Quelques-unes de ces expositions dans l’ordre chronologique.
Anne Delplace a laissé de côté le thème de sa dernière exposition, consacrée à l’onirisme au Moulin Cassé, pour revenir à des représentations plus réalistes. Ce professeur de dessin et peinture français, installée à Flic-en-Flac présente dès maintenant et jusqu’au 22 octobre, à l’Alliance française, une série de “Scènes mauriciennes”. Spécialiste du carnet de voyage, Anne Delplace dispose d’une maîtrise impressionnante de la représentation du corps humain, forgée par de longues années de pratiques et d’enseignement qu’elle prodigue dans ses ateliers. Aussi le peintre s’amuse-t-il tantôt à proposer des compositions purement imaginaires et liées aux émotions, comme elle l’a fait en juin, tantôt à représenter des scènes de vie quotidienne comme nous pourrons en voir à Bell-Village. Pour cette exposition, elle s’est intéressée tout autant à la vie urbaine, aux alentours de Trou-Fanfaron, avec les peintres du groupe Constantin, qu’aux habitants des bords de mer, aux pêcheurs, aux courses hippiques ou encore aux ségatiers.
Robert Maurel montre tous ses tableaux disponibles, sur toile, à la galerie IBL, du jeudi 20 octobre au mercredi 2 novembre. Établi en France depuis de nombreuses années, il n’a cessé de peindre Maurice dont il aime à représenter les ambiances littorales et les lumières réverbérantes. Formé dans les années 60, à l’École des Beaux-Arts de Paris, il vit en région parisienne et préside notamment l’Association des amis du Salon d’Automne, ainsi que celle des Amis des Arts de Vanves. Chaque année, depuis plusieurs décennies, il participe aux salons d’art parisiens tels que Les Indépendants, les Artistes français, le Salon d’Automne ou encore celui du dessin et de la peinture à l’eau. S’il a régulièrement exposé en Bretagne, c’est moins dû à son patronyme ou à ses allures de marin breton, qu’à ses paysages, qui portent en eux la luminosité propre aux rivages marins. Peintre de la lumière, Robert Maurel est aussi celui des humains au travail en plein air : les lavandières, les pêcheurs à la senne, les ouvrières des salines, etc. Plus de cinquante de ses tableaux devraient ainsi prendre place sur les cimaises de la galerie port-louisienne, à la rue Dr Ferrière.
La galerie Hélène de Senneville se prépare, quant à elle, à accueillir les travaux à l’huile et à l’acrylique, du peintre russe Mariko. Maria Karim, à l’état civil, Mariko avait présenté une première fois son travail à la galerie du Chien de Plomb, au Caudan en 1998. Elle revient cette fois sous le titre « Les peuples de la mer… » avec des grands formats de plus d’un mètre de côté et des petits formats de 30 cm. Représentés dans des couleurs très délicates, ses tableaux proposent une vision tout à fait personnelle des êtres qui font la vie maritime, qu’il s’agisse des humains et des animaux qui arpentent les plages et quais, ou de tout organisme vivant qui vit en son sein. 70 pièces de facture contemporaine à découvrir du 21 octobre au 5 novembre inclus, à la galerie à Pointe-aux-Canonniers.
Agnès Pitot prépare quant à elle son premier grand solo après avoir participé à différentes expositions collectives. Ces travaux qui se déclinent sur environ 70 pièces vont être accrochés à la Maison de l’Étoile, chez Eurêka à Moka, du 28 au 30 octobre. Réalisés en techniques mixtes sur toile, ils sont inspirés par l’existence et la vie spirituelle. Aussi l’artiste ne nous cache-t-elle pas avoir effectué parallèlement à la préparation de cette exposition un parcours spirituel spécifique basé sur la méditation et sur la foi. Elle a réparti ses créations visuelles en cinq thèmes qui vont de l’origine à la personne, en passant par l’identité, Dieu et l’existence. Dans cette exposition, chaque tableau est assorti d’un poème écrit par Angélique de la Hogue à partir de ce que chacun de ces tableaux a pu lui inspirer.
Le sculpteur Dhyaneshwar Dausoa a lui décidé d’exposer sans bouger de chez lui, plus précisément de son village de Dagotière ! Du samedi 22 octobre au jeudi 28 octobre, le sculpteur fait atelier portes ouvertes en son village, de 13 à 18 h, avec le soutien du conseil de village et du ministère des Arts, en présence aussi du ministre de l’Intégration sociale et des Réformes économiques Suren Dayal. Cette initiative ne se limite pas à l’exposition temporaire de ses sculptures en bois, en pierre ou en métal, mais ira au-delà en venant encourager les vocations chez les habitants de l’endroit. Le sculpteur envisage en effet d’animer des petits ateliers d’art, pour les jeunes de la localité, suite à la sollicitation des forces vives qui souhaitent encourager les nouveaux talents.

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