GAZ MÉNAGER : « L’augmentation du prix de moins en moins soutenable » a déclaré Cader Sayed-Hossen

L’augmentation du prix du gaz ménager devient de plus en plus difficile à soutenir pour le gouvernement. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Industrie et du Commerce Cader Sayed-Hossen à la presse la semaine dernière.
Depuis le début de l’année, souligne le ministre, il y a une hausse du prix du gaz. « Nous pou paie li 9-10 % pli ser. Donc, dan pa lontan, prix pou augmenté ». Il rappelle que ce n’est pas la première fois qu’il y a une hausse du prix du gaz. Cependant, souligne Cader Sayed-Hossen, lorsqu’il y a eu une baisse sur le plan international, le prix avait été revu à Maurice également. Il précise néanmoins qu’avec les subsides de l’État, le prix est resté plus ou moins stable.
M. Sayed-Hossen indique que la bonbonne de 12 kilos vendue actuellement au prix de Rs 300 coûte Rs 497 au gouvernement ; celui-ci la subventionne donc à hauteur de Rs 197.
Aujourd’hui, « li pli en pli difisil pou leta siport sa situation la », dit-il en affirmant que « nou pé étudier la question ».
Cader Sayed-Hossen déplore deux types d’abus : ceux qui utilisent le gaz ménager pour faire fonctionner leur véhicule et les restaurateurs. Si ceux utilisant le gaz ménager pour les voitures ne sont pas nombreux, et que par conséquent la perte n’est pas significative, il souligne les risques et les dangers que courent les personnes concernées.
Par ailleurs, le ministre dénonce ceux qui utilisent la bonbonne de 12 kilos subventionnée par le gouvernement dans les restaurants. Il annonce une réglementation qui entrera bientôt en vigueur dans ces cas. « La réglementation est actuellement au State Law Office (SLO) ».
M. Sayed-Hossen laisse entendre que « des appréhensions existent quant à la fourniture du produit sur le plan international avec l’instabilité au moyen orient ».
Le ministre affirme cependant que Maurice passe par un intermédiaire pour acheter son gaz, car le pays n’a pas l’espace nécessaire pour stocker « 15 000 à 16 000 tonnes de gaz. On peut stocker jusqu’à 5 000 tonnes ». Par conséquent, l’on paie le produit relativement plus cher que s’il avait été acheté directement du pays exportateur.

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