GENRES  : Mise en place d’un « Domestic violence information system » a déclaré Mireille Martin

Le ministère de l’Égalité des genres travaille sur la mise en place d’un Domestic violence information system. L’objectif est de pouvoir centraliser les données concernant la violence domestique en vue de développer des stratégies adéquates dans le combat que mène le gouvernement. C’est ce qu’a déclaré la ministre de tutelle Mireille Martin ce matin à l’hôtel Labourdonnais au Caudan. Elle procédait à l’ouverture d’un atelier de travail à l’intention des employés du secteur de la Santé.
Mireille Martin a, dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie d’ouverture de cet atelier de travail, soutenu qu’il est difficile d’avoir des chiffres exacts pour connaître le nombre de victimes de violence domestique puisqu’il n’y a pas un système central pour les répertorier. La ministre de l’Égalité des genres affirme que certaines victimes se rendent à l’hôpital, d’autres à la police et d’autres encore au ministère de l’Égalité des genres.
« We are currently working on the setting up of a new harmonized Domestic Violence Information System (DOVIS). The system, for which the collaboration of the Ministry of Health and Quality of Life is of utmost importance, will allow us to monitor and analyse records in order to further strategize ways and means to combat GBV (Gender based violence) », a déclaré la ministre aux participants à cet atelier de travail.
Mireille Martin indique que les victimes comptent sur le soutien professionnel du personnel de la santé et du ministère de tutelle. D’où l’organisation de cet atelier de travail qui devrait leur donner les outils nécessaires pour faire face à ces différentes situations. Il existe déjà un système selon lequel les victimes sont référées au ministère de tutelle par le personnel soignant des hôpitaux régionaux, ajoute la ministre. Ainsi, en 2008, avance-t-elle, 1 365 cas ont été enregistrés et en 2009, 1 591.
La ministre rappelle que la violence domestique, qui est une violation des droits humains, est aujourd’hui un problème de santé publique. « GBV causes a host of health problems that impose a strain on our health system. It hinders government from achieving national goals related to health and women’s advancement. Women’s growth and productivity are severely limited by its prevalence », dit-elle. Et de noter : « GBV has a greater impact on women and girls than on men and boys. »
Mireille Martin affirme que son ministère s’est engagé à concrétiser une série de recommandations pour lutter contre la violence domestique. Et une de ces actions est le « Capacity Building of service providers in the rehabilitation of survivors and perpetrators ». Tous les partenaires engagés dans ce combat bénéficieront ainsi d’une formation.
Le ministre de la Santé Lormus Bundhoo indique pour sa part que la participation du personnel du ministère de tutelle confirme son engagement de lutter contre le GBV qui comprend, en outre le viol, la violence domestique, le harcèlement et d’autres formes de pratiques traditionnelles. Il souligne que cinq ateliers sont prévus à l’intention du personnel de la santé. « 15 medical and 15 nursing officers will attend the programme in each batch », affirme-t-il.
Lormus Bundhoo invite les participants à s’engager pleinement à et à tirer le maximum de cette formation pour le bien-être de la population. « We need to be in the forefront if we really wish to mitigate if not eradicate the problems associated with Gender based violence. » Mireille Martin a aussi procédé au lancement d’un « toolkit », sur le GBV.

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