GLOBAL BUSINESS : L’éthique et la bonne gouvernance au centre des débats

L’importance de l’éthique et de la bonne gouvernance dans le secteur du global business à Maurice a été soulignée récemment lors d’un atelier de formation organisé le Mauritius Institute of Directors (MIoD). Les animateurs ont aussi mis l’accent sur la nécessité pour les directeurs des sociétés offshore d’avoir des compétences pointues dans les domaines financier et juridique.
Outre son Chief Executive Officer (CEO), Jane Valls, le MIoD avait réuni pour cet atelier qui s’est tenu au Hennessy Park Hotel plusieurs intervenants. Pour l’aider dans sa tâche, Jane Valls a accueilli Clairette Ah Hen (CEO) et Charlène Louis de la Financial Services Commission, Iqbal Rajahbalee, Assad Abdullatiff et Pinky Mahata de BLC Chambers ainsi que Yousouf Ismaël, CEO de Global Finance Mauritius. Le but de l’atelier était de permettre aux opérateurs du secteur du global business de mieux cerner les rouages de la juridiction offshore de Maurice, d’être au courant des derniers développements et règlements régissant le secteur.
La gouvernance et l’éthique, indique le MIoD, ont figuré en bonne place à l’agenda de cet atelier car il y va de la réputation de Maurice en tant que centre offshore de qualité, le pays n’ayant nullement l’intention de faire partie de la catégorie des pays catalogués comme des « paradis fiscaux ». Mettant l’accent sur la bonne gouvernance des sociétés offshore, Yousouf Ismaël de Global Finance Mauritius a soutenu que « la réputation du secteur financier mauricien est excellente et l’amélioration des compétences de nos directeurs à travers cet atelier ne peut que renforcer cette bonne image. »
Jane Valls estime que « cette formation arrive à un moment très opportun », vu que Maurice veut être « la porte d’entrée » sur l’Afrique. La CEO du MIoD considère qu’il est impérieux que les directeurs des sociétés opérant avec une Global business licence aient toutes les compétences voulues pour bien maîtriser tous les aspects financiers et juridiques des activités offshore dans la juridiction mauricienne aussi bien que dans les pays avec lesquels des transactions sont effectuées.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -