Glou glou glou…

Séance d’aquagym. Dans la piscine avec mon aquacoach lorsque j’ai vu s’avancer vers nous une vieille pie avec un perroquet perché sur l’épaule. Madame perroquet se pavanait fièrement sachant que le volatile attirait sur elle quelques regards curieux. Elle trimballait aussi une boîte en plastique blanche afin de recueillir la fiente du zozo aux ailes taillées donc condamné à ne jamais prendre de la hauteur… Pauvre animal pensais-je entre deux mouvements d’abdos dans l’eau. C’est injuste d’emprisonner un oiseau comme ça. Un supplice.
J’ai cru comprendre qu’on aurait retrouvé des graines de cannabis dans de la bouffe pour oiseaux. J’ai survolé l’article en biais pour ne pas gaspiller mon temps avec ce genre de connerie aviaire. Ce n’est pas gai de finir en taule. Encore moins en raison d’un souci d’alimentation saine pour ses oiseaux de compagnie. Il paraît qu’en taule la drogue s’infiltre par certaines brèches dans les murs. Ce n’est pas un phénomène nouveau. Le contracteur a dû ne pas mettre suffisamment d’enduit pour limiter ce genre d’infiltration…
Du coup, nos amis taulards sont confrontés à des substances en tous genres. Ô ironie. Une admission a liniversite transforme le simple fumeur d’herbe en camé au bout de son séjour à l’ombre (tu parles d’un diplôme !). Je me souviens d’un copain écolo : le genre de mec qui conserve sa cannette de bière vide afin de la réutiliser. Il maîtrise l’art de la récup. Idem pour la chopinette de boisson gazeuse. Ça ne finissait jamais à la poubelle sans avoir livré un usage optimal… à travers une inventivité bluffante. Ce gars aimait fabriquer des pipes à eau.
Je l’ai souvent vu découper des cannettes en alu aux ciseaux pour fabriquer des cônes. Un trou dans la bouteille en plastoc pratiqué avec la flamme d’un briquet. Et pour la touche écolo, un bâton de papaye creux y est introduit comme une paille plongée dans la chopine à demi remplie d’eau. Le cône découpé servira de réceptacle… à l’autre bout dudit baton papay tandis que la fumée est aspirée par le goulot. Ceux ne maîtrisant pas l’art de l’origami privilégient la récup ingénieuse afin de fabriquer leur propre instrument et ainsi optimiser les sensations. C’est connu, n’est-ce pas ?
Concluons cher lecteur et chère lectrice la présente chronique sur une note vishnuesque
Je vous aime

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