GRAND-BAIE LA CROISETTE: L’étape du leasing des espaces commerciaux  atteinte

Grand-Baie La Croisette, le troisième Shopping Mall de l’île après ceux de Bagatelle et de Cascavelle, amorce la dernière ligne droite avant son ouverture, avec l’étape de « handing over » des emplacements déjà franchi. À ce stade, le petit bijou de MaxCity Properties, situé stratégiquement à l’entrée de la station balnéaire de Grand-Baie, affiche un taux de remplissage de 94% pour ses espaces commerciaux. Dans un souci de présenter un Shopping Mall attractif et de proposer une vitrine variée pour une large clientèle, les aspirants locataires ont été triés sur le volet après avoir été soumis à des exercices de sélection stricts et bien définis. Sur le plan économique, le promoteur affirme que la mise en route du centre commercial, au coût colossal de plus de Rs 2 milliards, engrangera la création de 800 emplois directs et de 200 emplois indirects.
Se basant sur le protocole et la stratégie initialement établis par le promoteur, les enseignes doivent soumettre à ce dernier leurs concepts respectifs, incluant leur business plan et le type de produits qui seront commercialisés. Les responsables du Leasing passent ensuite au peigne fin la valeur ajoutée des candidatures à l’offre commerciale de Grand-Baie La Croisette (GBLC). Dans un souci d’éviter les compétitions internes et afin de surtout ne pas rencontrer un échec commercial, il et attendu que chaque locataire apportera sa touche unique pour obtenir une plateforme variée. Une fois cette première étape franchie, la seconde consistera à organiser une visite entre locataire et promoteur sur le chantier.
Bien évidemment, en fonction de la disponibilité des espaces, des propositions d’emplacement sont faites par le promoteur. Une fois un consensus trouvé, les protagonistes procéderont à la signature d’un accord financier. Toutefois, le coût de la location n’a pas été divulguée par le Center Manager, Ashwin Chinnayya, que Week-End a rencontré en cette fin de semaine. L’on affirme toutefois que le montant est fixé en prenant en ligne de compte le prix pratiqué dans ce segment du marché.
Cet exercice de sélection aura été des plus méticuleux, si l’on prend en considération le fait que de nombreuses enseignes se sont vues refuser un emplacement. Le promoteur justifie ces refus par le fait que soit, il y avait déjà un locataire qui comptait commercialiser le même type de produits qui avait été accepté, soit le concept défendu par le locataire écarté de la liste ne correspondait pas aux critères de sélection de GBLC. Les responsables s’étaient aussi fixé l’objectif de trouver une formule permettant d’éviter une sélection de marques qui sont déjà surexposées à travers le pays. « C’est tout un équilibre à trouver dans la création d’un Shopping Mall. Vous devez trouver le juste milieu entre des marques déjà connues, en référence aux habitudes des Mauriciens, et, bien sûr, ajouter de nouvelles franchises ou enseignes », indique Ashwin Chinnayya.
Les partenaires de choix
Les conditions de la crise économique actuelle ont également été prises en considération pour la sélection des locataires, et ce afin de ne pas subir un véritable échec commercial. Dans ce contexte, les partenaires de choix de GBLC ont été aussi triés selon leur vision de leur métier. Ainsi, ceux capables de faire face à un ralentissement de leurs activités sans en être pénalisés ont plus aisément obtenu le leasing. « Ce n’est pas un scoop : nous subissons encore les effets de la crise économique mondiale. Cela ne veut pas pour autant dire qu’il faut être complètement pessimiste. Le contexte économique fait que le public achète, oui, mais de façon différente. Le consommateur compare davantage et exige une qualité dans les produits et dans le service. Conscients de cet ensemble de paramètres, nous avons tout fait pour mettre les atouts de notre côté », poursuit le Center Manager.
Le Shopping Mall comptera au total 120 enseignes, boutiques, services et restaurants inclus. Dans la liste des nouvelles enseignes se trouvent, entre autres, la franchise Loewe, qui évolue dans le domaine de la maroquinerie et de la parfumerie, la boutique 77 de la styliste mauricienne Sweetie Ramlagun, Kaporal 5, un spécialiste des jeans, ou encore OBJ, une marque italienne de prêt-à-porter. Les locomotives commerciales seront Intermart, le Food Lovers Market et M. Bricolage, sans oublier les cinq salles de cinéma et le centre sportif. (Voir la liste en hors-texte)
« Un Shopping Mall devient attractif quand il existe un équilibre dans la sélection de ses enseignes. Celles-ci doivent proposer une vitrine variée de produits pour une large clientèle, de différents âges, de différentes classes sociales et avec des goûts et des besoins différents. C’est donc tout un défi de réussir à mettre en place cette logique tout en gardant un certain standing. L’ambition de GBLC est justement de permettre à tout un chacun de trouver son bonheur sans avoir à effectuer des kilomètres. L’idée de proximité est essentielle. L’objectif n’est pas de proposer une plateforme commerciale monotone : chaque enseigne garde son identité tant qu’elle respecte les critères de design de GBLC », soutien Ashwin Chinnayya.
Compétition et effet de crise
À ce stade, GBLC est actuellement à un taux de remplissage de 94% en ce qui concerne l’ensemble de ses espaces commerciaux. Fort de ses nombreuses années d’expérience, le Centre Manager Ashwin Chinnayya souligne qu’elles constituent un atout certain pour le lancement. Il devait affirmer par ailleurs que les travaux se déroulent à un rythme permettant que boutiques et restaurants soient tous ouverts pour la grande ouverture. La remise des clés a déjà été effectuée à plusieurs des locataires. L’architecte consultant spécialisé de GBLC dans ce domaine entre alors en jeu pour la validation du design. Une fois cette étape franchie, les locataires peuvent démarrer la décoration intérieure de leur espace.
La proximité des autres Shopping Malls, en l’occurrence ceux de Bagatelle et de Cascavelle, peut toutefois laisser penser que la compétition sera rude. Cependant, les promoteurs ne partagent pas cet avis. « GBLC est plus qu’un Shopping Mall, c’est un centre de vie qui offrira une expérience unique. Nous allons faire la différence sur le marché local et même régional. Chacun se positionne sur un créneau différent avec des thématiques bien précises. Le public aura le choix », indique M. Chinnayya.
Face à la crise économique, les perspectives pour 2013 n’étant pas particulièrement encourageantes pour se lancer dans un tel pari, les promoteurs affirment toutefois que GBLC est un projet sur le long terme. « S’il est vrai que nous subissons la crise économique, cela ne signifie pas pour autant que nous devons être complètement pessimistes pour l’avenir. D’un point de vue économique, le lancement d’un projet comme GBLC va améliorer le paysage économique, avec la création de 800 emplois directs et 200 emplois indirects. Nous devons regarder vers l’avenir et investir pour l’après-crise… », conclut le Centre Manager.

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