HALTÉROPHILIE-CHAMPIONNATS DU MONDE JEUNES (BANGKOK) : Dorian Madanamootoo entre en scène aujourd’hui

Les trois leveurs mauriciens sont arrivés depuis dimanche dans la capitale thaïlandaise, Bangkok, prêts à en découdre avec toute une horde d’adversaires les uns plus redoutables que les autres lors des mondiaux Jeunes qui ont débuté dimanche. Et c’est Dorian Madanamootoo qui montera le premier sur le plateau aujourd’hui en – 56 kg dans le groupe B de sa catégorie. Engagé avec une charge de 180 kg, il se situe au départ même en dessous de huit concurrents sur les 14 inscrits.
Compte tenu de la réalité du niveau, une médaille reste de loin intouchable. Par contre, le Mauricien devrait être à la lutte avec les cinq autres concurrents, à savoir l’Espagnol Jose David Perales Garcia (190 kg), le Malaisien Marco Allessandro Bong (175 kg) et à un degré moindre le Portoricain Christian Santiago (141 kg), le Malgache José Rajoana (150 kg), le Jordanien Orayb Khawaldeh (110 kg) et le Laotien Panhyathip Sengthavee (110 kg). Parmi les prétendants au podium, on peut citer le Japonais Yuto Yamagushi (210 kg), le Vietnamien Sang Bui (205 kg), l’Américain Antwan Latell Kilbert (202 kg) et le Mexicain José Manuel Poox Peralta (201 kg).     
Les trois leveurs mauriciens sont accompagnés de l’entraîneur national, Ravi Bhollah. Ils ont eu un entraînement léger dimanche à leur arrivée à Bangkok, puis une bonne séance lundi. Ketty Lent (-58 kg) et Dinesh Pandoo (-69 kg) entreront de leur côté en compétition vendredi, toujours sur un plateau très relevé. Ketty Lent, qui avait été médaillée d’argent l’an dernier à Penang en Malaisie lors des championnats du Commonwealth Jeunes, se révèle être la moins cotée des 15 concurrentes du groupe B.
Engagée avec 163 kg, elle détient la 15e performance du groupe et sera fort probablement à la lutte avec la Tunisienne Chaima Rahmouni (164 kg), l’Indienne Trupti Mane (165 kg) et la Russe Ekaterina Khadzhieva (165 kg) si celles-ci se présentent. En revanche, elles sont près d’une dizaine à pouvoir prétendre au titre, à savoir la Bélarusse Alina Shchapanova (175 kg), la Mexicaine Rojos Gonzales (176 kg), l’Ouzbek Shakhlokhon Abdullaeva (170 kg), les Japonaises Sumire Hashimoto (176 kg) et Rina Gushiken (176 kg), les Kazakhs Guldana Zhunis (176 kg) et Makhabbat Serikbolkysy (176 kg), la Colombienne Julieth Rodriguez Quintero (175) et la Croate Maria Virginie Rodriguez Araya (170 kg).
« Le niveau est bien plus élevé que lors des années précédentes de même que le nombre concurrentes. À titre de comparaison, l’an dernier à Penang lors des mondiaux juniors où il y avait 16 concurrentes, Ketty avec une entrée à 163 kg aurait terminé 9e au final. Cette année avec la même charge, elle n’est même pas dans le top 10 du groupe B », analyse l’entraîneur national. « C’est comme ça, mais les trois athlètes sont en bonne forme et affichent malgré tout la volonté de se surpasser. Nous restons concentrés sur les records nationaux et personnels. »
Quant à Dinesh Pandoo, qui est le fils du head coach de l’équipe indonésienne, le Mauricien Avinash Pandoo (220 kg), il se retrouve dans le groupe B avec 9 concurrents classés au-dessus de lui sur 14 inscrits, les plus forts d’entre eux étant le Malaisien Azfar Muhammad Kamruddin (250 kg), le Colombien Harrisson Camilo Hurtado Ospino (245 kg), la Taïwanais Chin Chin Kao (247 kg), l’Américain Vincent Cohen (250 kg) ainsi que le Turkmène Shatlyk Shohradov (250 kg).
« Les meilleures nations cette année restent la Chine, les États-Unis, la Colombie, la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie, alors que d’autres reviennent de suspension pour dopage. »
   

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -