HANDBALL – DEMI-FINALES DES PLAY-OFFS, DIMANCHE PROCHAIN: L’USBBRH et le CSSC favoris

Le temps des demi-finales est arrivé pour les play-offs du championnat national masculin de handball de première division. Deux gros matches sont à l’affiche aujourd’hui au gymnase de Phoenix. Le premier opposera le champion en titre, l’Union Sportive de Beau-Bassin-Rose-Hill (USBBRH), à l’Association Sportive de Port-Louis (ASPL 2 000) à 10h. Puis à midi, ce sera au tour du vice-champion en titre, le CSSC, d’entrer en action face à l’Association Sportive de Vacoas-Phoenix (ASVP).
En très grande forme depuis le début de la saison, l’USBBRH et le CSSC sont bien partis pour s’affronter une énième fois pour le titre. Les éternels rivaux se sont déjà rencontrés le mercredi 23 septembre lors de la 7e journée du championnat et la confrontation s’était soldée sur un score de parité de 26-26. Si jamais ces deux équipes arrivent en finale, ce qui est fort probable, la bataille pour le sacre sera étincelante.
Et ce n’est pas David Malié, le coach de l’USBBRH, qui nous dira le contraire. « Le CSSC progresse chaque année. Il ne faut pas le sous-estimer car la dernière fois que nous nous sommes rencontrés, c’est grâce à notre expérience que nous n’avons pas perdu. Techniquement nous sommes meilleurs mais sur le plan physique, ce sont eux qui ont l’avantage. Il y aura une belle lutte », fait-il ressortir.
Mais pour arriver à ce stade de la compétition, ces deux clubs devront avant tout éliminer l’ASPL 2000 et l’ASVP dimanche prochain en demi respectivement. Les Port-Louisiens et les Vacoassiens, malgré leur statut « d’outsiders », ne viendront pas non plus avec la fleur au fusil. David Malié en est conscient mais prévoit quand même une victoire aisée des siens.
« Contre l’ASPL 2000, cela devrait être un match facile car on l’a déjà battue lourdement (51-14) un peu plus tôt en championnat. Notre groupe en est un en pleine confiance après notre victoire contre Plaisance (46-28) lors de la 8e journée. Cela nous a permis de passer devant le CSSC au classement. Cela nous a fait du bien au moral. Nous allons jouer notre handball tout en évitant de prendre des cartons. Je compte également faire jouer quelques joueurs de l’équipe réserve », indique notre interlocuteur.
L’ASPL 2000 et L’ASVP pour la résistance
De son côté, Stéphane Beth, le coach de l’ASPL 2000, n’attend aucun miracle de la part de ses joueurs, sachant qu’ils affronteront la meilleure équipe mauricienne de handball qui existe depuis plus d’une décénie. « Cela va être une rencontre très difficile pour nous mais j’attends quand même une bonne prestation de mes jouers. Je dois l’avouer, on a plutôt la tête au match de classement qu’on pense pouvoir gagner », avance-t-il.
Dans l’autre joute, le CSSC aura en face de lui la surprenante équipe de l’ASVP, 3e au classement. Les Curepipiens ont déjà battu leur adversaire du jour 30-19 lors de la première journée. Mais selon Ludovic Carré un cadre de l’ASVP, son équipe jouera crânement sa chance malgré que le CSSC est donné favori.  « Nous sommes une petite équipe comparée au Curepipe Starlight, qui a dans ses rangs près d’une dizaine de joueurs de la sélection nationale. Nous avons un jeune effectif et nous sommes moins expérimentés qu’eux. La plupart de nos joueurs disputeront pour la première fois une demi-finale des play-offs. Mais malgré cela, nous comptons jouer notre handball sans complexe comme nous avons l’habitude de le faire car on n’a rien à perdre », souligne-t-il.
 « Moi je suis déjà très satisfait de la performance de mon équipe depuis le début de la saison. Nous avons fait un beau parcours en finissant troisième. Les deux défaites qu’on avait essuyées étaient face à ces deux rouleaux compresseurs », a-t-il ajouté.
Le Curepipe Starlight en tout humilité, dit respecter avant tout son adversaire et reconnaît le bon niveau qu’affiche ce dernier. « L’ASVP est une équipe très accrocheur. Il ne faut pas qu’on tombe dans l’excès de confiance. Notre objectif aujourd’hui est tout simplement de gagner et de faire ce qu’il faut pour y arriver. Ce n’est pas nécessaire pour nous de faire un gros score », conclut, pour sa part, Benoit Souchon,un dirigeant du CSSC.

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