High Profile Probe – « RS 323 200 SAGA » : L’étau se resserre autour de Vijaya Sumputh

– Rendez-vous crucial pour la nominée politique du ML et proche d’Anil Gayan à l’ICAC aujourd’hui avec une menace potentielle de charge provisoire sous PoCA

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La nominée politique du Muvman Liberater (ML), et proche du ministre du Tourisme, Vijaya Sumputh, serait en situation délicate après sa première déposition recueillie “Under Warning” par l’ICAC au sujet du “Rs 323 200 Saga”. De sources concordantes, l’on apprend que le rendez-vous prévu aujourd’hui au QG de l’ICAC de l’ancienne Executive Director du Trust Fund for Specialised Medical Care, qui a démissionné, s’avère « crucial » avec une menace de potentielle inculpation provisoire évoquée dans les milieux informés.

L’ICAC a, selon nos recoupements, peaufiné son dossier, qui a du moins pris deux ans, en se basant sur les conclusions du “Fact-Finding Committee” de Lutchmeeparsad Aujayeb, institué par l’hôtel du gouvernement pour tirer au clair les directives entourant cette hausse salariale dont aurait bénéficié celle qui est considérée comme étant proche de l’ancien ministre de la Santé de Lalyans Lepep, Anil Gayan. À ce stade, très peu de détails transpirent de ce “Highly Sensitive Political Case”. L’on n’écarte pas la possibilité qu’une charge provisoire soit logée contre elle au terme de l’exercice du jour.

Pour rappel, les choses se sont compliquées pour Vijaya Sumputh quand Anwar Husnoo, l’autre ministre du ML et succédant à Anil Gayan à la Santé, avait révélé que les salaires de Vijaya Sumputh ont été révisés à la hausse de plus de Rs 100 000 pour atteindre Rs 323 200, en dépit des objections formelles du ministre de tutelle après consultations avec le Premier ministre, Pravind Jugnauth. L’ICAC a, selon nos informations, confronté Vijaya Sumputh aux “Findings” du rapport Aujayeb, qui avait recommandé que cette affaire soit référée à l’ICAC pour non seulement enquêter sur les allocations perçues par la nominée politique mais également sur sa voiture et la possibilité qu’il y ait eu potentiellement une situation de conflit d’intérêts et de détournement de fonds. Ainsi, pour l’heure, rien ne semble transpirer de la teneur des réponses de la principale concernée sur cette hausse salariale controversée qu’Anil Gayan avait dévoilée.

L’axe ML du Cardiac Centre dans le viseur

L’ICAC fouillerait, selon nos informations, du côté de l’axe Muvman Liberater, installé au Cardiac Centre depuis 2015 avec Anil Gayan, ministre de la Santé, et les nominés politiques “Kare Kare”, Vijaya Sumputh et Vishwamitra Ramjee, respectivement Executive Diretor et président du conseil d’administration. Les enquêteurs sont en présence des procès-verbaux des réunions du board, notamment de celle du 27 novembre 2016. Il existerait deux versions de “Minutes of Proceedings” de cette réunion, au cours de laquelle un des items à l’agenda était la « Review of conditions of service for the Executive Director and Director Cardiac Services ». L’ex-Chairperson Vishwamitra Ramjee pourrait se retrouver, lui aussi, en situation compliquée, et ce coincé entre les directives de la Santé et la décision du board avec potentiellement une inculpation sous la Prevention of Corruption Act. La “Rs 323 200 Saga” pourrait « provoquer des étincelles » dans les relations politiques MSM-ML en cette dernière année au pouvoir.
Affaire à suivre…

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