(Hippisme) Enquête «de novo» League Of Legends : Qui dit vrai entre Sanraj Damadarsing, Jean-Phlippe Chintamonee et Nawaz Rawat ?

C’est samedi dernier aux alentours des 9h30 que l’enquête de novo du cas de dopage du cheval League Of Legends, qui a éclaté en juin 2018, a repris. Une énième séance où trois employés du Mauritius Turf Club ont été entendus. Il s’agit de Sanraj Damadarsing, l’actuel Chief Security Officer du club, son prédécesseur, Nawaz Rawat, et Jean-Philippe Chintamonee, responsable des images de surveillance des caméras de l’instance organisatrice des courses. Une série de questions leur a été posée.

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Les versions divergent et le flou persiste dans cette affaire quant à la responsabilité de ces protagonistes dans l’effacement des images de vidéosurveillance du 9 au 11 juin 2018. Qui dit vrai ? On n’en sait pas plus pour l’instant.

C’est accompagné de l’homme de lo, Ravi Rutnah que Damadarsing s’est présenté samedi dernier. Me Rutnah a d’abord fait une submission pour qu’on lui donne le transcript de l’enquête initiale de cette affaire qui, pour appel, avait été initiée par l’Australien John Zucal. Le board lui a toutefois fait comprendre qu’il était dans l’incapacité d’en faire autant et que son client n’avait rien à craindre si sa version donnée auparavant ne change pas.
L’enquête s’est alors poursuivie, avec Me Gavin Glover SC qui défend les intérêts de l’entraîneur Chandradutt Daby dans cette affaire. Il a pressé de questions Sanraj Damadarsing. Ce dernier est resté évasif sur certains points et a souvent expliqué qu’il ne se souvenait pas de ce qu’il avait dit lors de l’enquête préliminaire. Il a toutefois expliqué qu’il n’avait pas l’autorisation à cette époque de se procurer les images des caméras de surveillance et que c’était Nawaz Rawat qui avait fait la demande. Ce dernier, selon lui, était toujours le CSO du MTC et n’était pas en local leave comme il en avait fait mention lors de la séance précédente. Pour confirmer cela, il a apporté un document daté du 13 juin 2018, de la Gambling Regulatory Authority.

Cette version diverge de celle de Nawaz Rawat, qui depuis cette affaire occupe le poste de Stable Supervisor chez Shyam Hurchund. C’est vrai, il était présent en quelques occasions au Champ de Mars, même s’il était en congé, mais c’était pour accomplir certaines tâches et sous la demande du General Manager, du Chief Stipe ou de Sanraj Damadarsing, vu qu’il réside à deux minutes du champ de course. Selon lui, il n’a fait aucune demande pour les images de surveillance du cheval League Of Legends, mais bel et bien Damadarsing. Il a ajouté n’être qu’un simple employé du club durant cette période.

Jean-Philippe Chintamonee a lui également donné sa version des faits. C’est Sanraj Damadarsing qui lui a demandé les images du 5 au 8 et du 12 juin 2018, sans faire une demande pour les dates 9, 10 et 11. Il lui a par la suite donné ces dernières sur un pendrive. À une question pour savoir si les images du09 au 11 étaient encore disponibles à cet instant, il devait répondre par l’affirmative. Pour prouver que c’était effectivement Damadarsing qui avait fait la requête, Chintamonee a brandi son occurrence book personnel. Problème, Ravi Rutnah est revenu à la charge pour expliquer qu’il lui fallait le livre officiel du club et que celui présenté ne pouvait être pris en considération vu qu’il s’arrête au 20 mars 2019.

Le panel présidé par Julia Keevy devait par la suite prendre la décision d’ajourner l’affaire à samedi prochain à 9h30. À noter que les images des caméras de surveillance du club datées du 11 février de cette année seront également présentées, car Jean-Philipe Chintamonee a expliqué au board que Sanraj Damadarsing lui avait parlé sur un ton menaçant ce jour-là.

Pour rappel, le cas de League Of Legends remonte à l’année 2018, plus précisément au 12 juin. Lors de tests inopinés effectués par le Mauritius Turf Club en collaboration avec la Gambling Regulatory Authority, de l’EPO, un produit dopant, avait été trouvé dans le sang du cheval, qui était sous la responsabilité de Chandradutt Daby. S’ensuivirent par la suite deux enquêtes. La première avait abouti sur une lourde suspension d’un an à son entraîneur. Ce dernier devait par la suite partir en appel et le nouveau board avait quashed la première sanction et ordonné une enquête de novo.

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