HOLIDAY INN – HIER SOIR : Le DPM renouvelle l’engagement du GM en faveur du sucre

Ivan Collendavelloo : « Il est bon aujourd’hui que tout le monde prenne conscience que le charbon est mauvais pour nous »

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Le Premier ministre adjoint, Ivan Collendavelloo, qui a participé au lancement de Dina Life, une nouvelle marque de sucres spéciaux par Omnicane et de deux produits sucriers alimentaires, a renouvelé l’engagement du gouvernement de soutenir l’industrie sucrière. « Le gouvernement a pris l’engagement de soutenir l’industrie sucrière et d’aider à la modernisation de cette industrie. MM. d’Unienville et Maigrot d’Omnicane ont donné l’exemple en matière de recherche et d’innovation et en inventant de nouvelles manières pour exploiter la canne à sucre. À Omnicane, la canne est utilisée pour la production de sucres spéciaux, du bio éthanol et l’électricité, entre autres » a-t-il fait ressortir.
Ivan Collendavelloo a rappelé que « les IPPs ne produisent pas de l’électricité depuis 1980, mais que cela remonte aux années 1960 », lorsqu’il fallait trouver des sources alternatives pour la production énergétique. « Aujourd’hui, tous les débats sont axés sur l’utilisation du charbon pour la production de l’électricité. Or, un des bailleurs de fonds de l’industrie sucrière, la MCB, a annoncé qu’elle cessera le financement du charbon. Ce qui est une très bonne chose. Mieux vaut tard que jamais. J’ai commencé à sonner l’alerte depuis 2015 lorsque l’opposition et le gouvernement d’alors s’étaient prononcés en faveur de l’utilisation du charbon. Nous avions pris position contre cela. Il est bon qu’aujourd’hui tout le monde prenne conscience que le charbon est mauvais pour nous », a-t-il ajouté.
Dans son discours, le Premier ministre adjoint, Ivan Collendavelloo, a rappelé que l’industrie sucrière et le gouvernement ont depuis toujours été des partenaires. Il a félicité Omnicane pour « avoir fait des efforts considérables » pour explorer les nouveaux moyens d’utiliser le sucre et pour avoir investi lourdement dans la recherche. Il a rappelé les liens émotionnels que Maurice a développés avec l’industrie sucrière, qui a été l’épine dorsale de notre progrès économique et social. Cela a été le cas pendant des siècles et se poursuivra à l’avenir. L’industrie a eu à surmonter « beaucoup de défis » et opère aujourd’hui dans un environnement international très compétitif.
Concernant l’électricité, Ivan Collendavelloo a observé qu’il y a toujours eu un lien entre l’industrie sucrière et le secteur de l’énergie électrique. Il a rappelé le rôle de l’industrie dans la production d’électricité alors que le prix des produits était très élevé. Il a rappelé que le premier IPP a été opérationnel en 1957 à la suite d’un accord avec St-Antoine. Vers 1960, le CEB s’approvisionnait en électricité de cinq usines sucrières, à savoir FUEL, St-Antoine, Savannah, Médine et Riche en Eau. La centrale électrique de FUEL, alimentée par la bagasse et le charbon, a été la première usine à produire 75 millions kilowatts/h.
Il a rappelé que le ministère de l’Énergie a produit une feuille de route pour l’énergie. L’objectif est de produire 35% d’énergie renouvelable vers 2025. Il a observé qu’en 2018, les IPPs de l’industrie sucrière ont produit 304,3 mégawatts/h à partir de la bagasse. La feuille de route prévoit que cette production peut être portée à 508 mégawatts/h en 2025 en utilisant la bagasse et les feuilles de cannes pour passer à 532 mégawatts/h en 2030.
L’agence française de développement accorde un soutien financier au ministère de l’Énergie afin de mettre au point une stratégie concernant la bio énergétique. Le Premier ministre adjoint a souligné que le gouvernement « encourage l’utilisation maximale des ressources renouvelables locales pour générer l’électricité et pour protéger l’environnement ».

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