HÔTELLERIE: Menace de licenciements dans un hôtel de Palmar

Une menace de licenciements pèse sur un certain nombre d’employés du Crystal Beach Resort & Spa, établissement hôtelier situé à Palmar. Lors d’une réunion la semaine dernière, la direction aurait informé les employés de leur intention de limoger une cinquantaine de personnes.
Les employés de l’établissement sont membres de l’Organisation of Hotel, Private Club & Catering Workers Unity. Le syndicat, qui suit le déroulement de la situation de très près, compte s’organiser. « Nous ne comptons pas rester les bras croisés. Nous n’avons pas l’intention de rester tranquilles dans cette affaire », promet le syndicaliste et porte-parole Atma Shanto. Dans une lettre adressée au Commissaire de Police et au ministre du Travail le 13 mai, l’Organisation of Hotel, Private Club & Catering Workers Unity attire l’attention sur la tenue d’une réunion le 6 mai, où la direction aurait annoncé le licenciement d’une cinquantaine d’employés, avançant la raison de la baisse du taux d’occupation.
Nous avons obtenu confirmation auprès du ministère du Travail que la direction de cet établissement hôtelier a déjà informé le ministère, dans une lettre du 7 avril dernier, de son intention de “lay off” un certain nombre d’employés pour « raisons économiques et financières ». La direction a signalé être disposée à payer les salaires de base ainsi que les préavis. La mesure devrait prendre effet à partir du 15 mai courant, mais, à ce jour, aucun employé, selon nos renseignements obtenus du ministère et du syndicat, n’a reçu de courrier. Le ministère dit suivre ce dossier de près.
Parallèlement, le 13 février dernier, le syndicat avait adressé une lettre au ministre du Travail pour faire état de l’attitude « abusive » et « menaçante » d’un membre de la direction envers les employés syndiqués. « This act and doing of the employer is viewed with much concern, this attempt to attack employment is directly linked with the decision of workers to organise themselves and form part of a trade union », écrit le syndicat, qui lance un appel au ministre du Travail pour qu’il intervienne rapidement à ce sujet. Le syndicat a, soulignons-le, logé une affaire devant l’Employment Relations Tribunal (ERT) en vue d’obtenir sa reconnaissance syndicale. L’affaire est toujours en cours.

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