ID CARD : Procès Madhewoo/État, les plaidoiries fixées à mercredi prochain

Le grand oral devant le full bench de la Cour suprême dans le cadre du procès qu’intente Rajah Madhewoo à l’État mauricien pour contester la nouvelle carte d’identité est prévu le 17 septembre. En attendant, les avocats de chaque partie auront à faire leurs soumissions écrites.
La journée de mercredi a été marquée par la fin des auditions des témoins dans le cadre de ce procès, qui a débuté le 3 septembre dernier. L’exercice d’interrogatoires a pris fin avec l’audition du Head of Operations et Project Manager du Mauritius National Identity Scheme (MNIS), Goparlen Pavaday, appelé à la barre des témoins.
Ainsi, le calendrier des dates fixées la semaine dernière par le Senior Puisne Judge Eddy Balancy, pour les soumissions écrites des avocats des deux parties et l’étape finale des plaidoiries, est respecté et maintenu. Par conséquent, les hommes de loi de Rajah Madhewoo – Me Sanjeev Teeluckdharry, Leading Counsel, et Me Erickson Mooneapillay – devront soumettre leurs “written submissions” lors d’une audience vendredi après-midi. Lundi après-midi, ce sera au tour des avocats de l’État – à savoir Me Aruna Narain-Ramloll, Parliamentary Counsel, Me Shah Nawaz Namdharkhan et Me Kumari Domah – de soumettre leurs arguments par écrit.
Après de brèves questions de l’avocat du Parquet, Me Namdharkhan, le contre-interrogatoire de Goparlen Pavaday a débuté avec des questions de Me Mooneapillay, qui demandait au témoin s’il était courant que le site internet de la Governement Lotteries avait été piraté cette semaine. Goparlen Pavaday a répondu par l’affirmative, tout en faisant ressortir que le site en question n’avait « rien à voir avec le projet » MNIS.
Concernant les mesures de sécurité appliquées dans ces centres de conversion, Me Mooneapillay a demandé au Head of Operations si des fouilles sont effectuées sur les membres du personnel du MNIS pour leur retirer leurs téléphones portables. L’avocat voulait faire la comparaison avec les différentes mesures de sécurité physiques et les logiciels déployés à la base de données du MNIS, située à Ébène, notamment la désactivation des ports USB et de la touche « printscreen » sur les claviers pour empêcher tout vol d’informations. Le témoin a répondu qu’il n’était pas au courant de cette pratique.
L’avocat du plaignant a par la suite questionné le Goparlen Pavaday sur ce qu’il advenait des postes de travail utilisés dans les centres de conversions déjà fermés. Ce dernier a indiqué que ces machines sont transférées dans les autres centres encore opérationnels. Dans un autre ordre d’idées, Me Erickson Mooneapillay lui a demandé si les autorités envisageaient, à l’avenir, de connecter les réseaux du MNIS à l’Internet ou à des réseaux Wi-Fi, que le gouvernement envisage de déployer à travers l’île.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -