Il ne badine pas !

Le binôme radiophonique Jugdish-Nawaz serait-il en sursis ? La question se pose à nouveau, puisque la MBC n’a pas de directeur pour le moment. Rappelons que Jugdish a été pressenti dans le passé pour prendre la tête de la station mokassienne. À en croire ce que j’ai lu dans un journal : le chroniqueur aux chutes humoristiques ne serait pas le seul pressenti à ce poste. Les mauvaises langues disent qu’une Malaisienne pourrait éventuellement assurer le poste. Ce qui le cas échéant causerait un malaise… quant aux compétences mauriciennes existantes.
Roshi devrait certainement en dire davantage à ce sujet. Il a congédié le dernier directeur général qui n’aurait pas su répondre à ses attentes. Au cas où vous ne le sauriez pas, la station de radiotélévision ne répond plus du Premier ministre mais du ministère que dirige Roshi. Il veille à la bonne gouvernance. Apparemment les changements escomptés du 19 h 30 n’ont pas convaincu. Moins de ministres ! a exhorté Roshi. Est-ce à dire que la com’ gouvernementale devra se faire de manière subtile ?
Les spécialistes du body langage disent déceler chez Roshi une ambition assez mal dissimulée. Il aurait les dents longues. C’est du moins ce que pensent certains convaincus qui le verraient leader à la place du leader extraparlementaire. Nous aurons sans doute l’occasion d’en reparler ultérieurement dans ces mêmes colonnes. Revenons à notre bonne vieille télévision : en virer illico presto le directeur qui n’a pas apporté les changements voulus, démontre clairement l’autorité qu’entend exercer le monsieur. Espérons que ce sera à la hauteur des attentes du contribuable. Cette fois sera, peut-être, la bonne.
Nous ne pouvions pas ne pas aborder le one-man-show du Bonhomme. Visiblement requinqué après le petit voyage qui, a priori, ne nous concerne aucunement. Bref. Ni Navin ni Paul n’ont été foutus d’échafauder un projet sur le long terme pour le pays. Certes, 2030 c’est dans quinze ans. Et quinze ans ça fait trois élections. Et trois élections c’est suffisant pour tout chambouler… sauf si la même équipe est reconduite au pouvoir. Faut voir si entre-temps le miracle économique se sera produit une deuxième fois.
“Miracle économique”, voilà un terme dont on aurait bien pu faire l’économie. Vous ne trouvez pas que ça rappelle un peu de triste mémoire le “remake” ? Un relent passéiste ? Passons. Le Bonhomme est venu préciser le discours budgétaire de Vishnu. Il sera intéressant de voir la mise en oeuvre de ces grandes idées. Restons optimistes.

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