ÎLE COURTS: De long en large

Du 25 au 29 septembre, le court métrage nous fera tout un cinéma. L’édition 2012 d’Île Courts réitère les promesses faites au moment du lancement de ce festival international et proposera au public de découvrir les créations de réalisateurs mauriciens et de quelques invités. Cette sixième édition du Festival International du Court Métrage de Maurice est organisée par la boîte Porteurs d’images de David Constantin et l’Institut Français de Maurice.
Île Courts sera officiellement lancé le mardi 25 septembre au Cinéma Star à Bagatelle, en présence de plusieurs invités du monde cinématographique, dont Moussa Touré. Réalisateur sénégalais, ce dernier sera le parrain du festival.
Comme à l’accoutumée, les courts métrages mis en chantier lors de la précédente édition du festival seront présentés. Cinq réalisateurs mauriciens feront découvrir leurs oeuvres. Il s’agit de Mikhaël Botebol, Martine Charrié, Charlotte Nina, Joëlle Buckland et Jon Rabaud.
En sus de ces nouvelles créations locales, tout un programme attend le public cinéphile. Parmi, des projections de courts métrages portant la signature de réalisateurs venus de différentes parties du globe : Argentine, France, Belgique, Canada, Lettonie, Finlande, Brésil et États-Unis. Île Courts 2012 aura aussi une dimension régionale avec des courts métrages venus de La Réunion, de Madagascar et du Sénégal. Dans sa démarche de se focaliser sur une partie du globe chaque année, le festival accueillera également cinq courts-métrages réalisés par des Tunisiens.
Cette année, un hommage sera rendu à Radha-Rajen Jaganathen, disparu il y a deux mois. Ce scénariste, producteur et réalisateur né à Maurice a émigré à Strasbourg en 1960. Il a participé, entre autres, à la production de la série Image par image, où les grands classiques du cinéma étaient analysés. Deux de ses courts métrages seront présentés : À Lucy et Pour être un bon jockey.
Plusieurs ateliers seront proposés pendant la semaine du festival. Ils porteront sur les différents aspects de la réalisation de courts métrages. Cinq ateliers animés par des professionnels français sont prévus et deux ateliers ouverts seront également proposés. Moussa Toure animera d’ailleurs une Master class, ouverte au public.
Demandez le programme !
Du mardi 25 au samedi 29 septembre, les Mauriciens pourront visionner des courts métrages mauriciens et étrangers pendant le sixième festival Île Courts organisé par l’Institut Français de Maurice et l’association Porteurs d’Images. Le festival comprendra également des ateliers animés par des professionnels du cinéma.
Scope vous propose un aperçu des courts métrages et des ateliers au programme.
Culottes court(e)s
Pour les 6 à 10 ans
Du mardi 25 au vendredi 28 septembre à 9h, et le samedi 29 septembre à 10h à l’IFM
Luminaris
Juan Pablo Zaramella (Argentine), 2011
Animation – 6 minutes

Dans un monde entièrement dominé par la lumière, un homme ordinaire nourrit un projet qui pourrait bien tout changer.
Duo de volailles, sauce chasseur
Pascale Hecquet (Belgique, France), 2011
Animation – 6 minutes

La vie ne tient qu’à un fil. Et parfois, ce fil peut être l’interrupteur d’une lampe sur pied. Et si toute la question – de vie ou de mort – était de savoir si cette lampe reste éteinte ou allumée ?
Quoi de neuf ! (Mitä Kuuluu ?)
Risto-Pekka Blom (Finlande), 2010
Expérimental, fiction – 3 minutes

Des hommes et des femmes miment les bruits de détresse et de contentement d’un bébé, ainsi que les émotions qu’ils véhiculent.
Gros
Yohann Auroux-Bernard (France), 2011
Animation – 5 minutes

Une petite ferme isolée est frappée par un étrange phénomène. La vie du fermier change en même temps que ce qui l’entoure. Il doit s’adapter, à sa propre façon, à ce nouveau monde.
Corrida (Korida)
Janis Cimermanis (Lettonie), 2010
Animation – 7 minutes

Une corrida a lieu à Madrid. Tout se déroule comme d’habitude, mais soudain le taureau se met à gagner contre le toréador. On appelle à l’aide l’équipe de sauvetage.
Démons (Tuurngait)
Paul Emile Boucher (France), 2011
Animation – 6 minutes

Fasciné par un oiseau sauvage, un petit Inuit s’éloigne de son village. Déterminé à le retrouver avant qu’il ne s’égare, son père part sur ses traces.
Orange ô désespoir
John Banana (France), 2011
Animation – 3 minutes

Une petite orange déprimée décide de quitter son cageot pour atterrir chez ses voisins, une bande de joyeux ananas danseurs.
La petite poupée de Papa (Bonequinha do Papai)
Luciana Eguti, Paulo Muppet (Brésil), 2010
Animation – 4 minutes

Ce clip musical sur une poupée-robot est aussi une ode aux technologies obsolètes. Créé pour le morceau Bonequinha do Papai du groupe Little Citizen.
Courts toujours !
Pour les 10 à 12 ans
Du mardi 25 au samedi 29 septembre à 10h30 à l’IFM
Apeurée
Patricia Sourdès (France), 2010
Animation – 4 minutes

Une petite fille a tellement peur tout le temps qu’elle se déplace en reculant. Elle recule petit à petit, à chaque nouvelle peur, jusqu’à être acculée, terrifiée, en larmes. Son handicap l’empêche d’aller vers l’autre. Mais elle découvrira l’envie d’essayer.
Bisclavret
Émilie Mercier (France, Canada, Québec), 2011
Animation – 14 minutes

Une dame remarque les absences répétées de son mari, un baron. Elle le questionne et apprend qu’il a pour habitude de se dénuder pour devenir Bisclavret.
Kin
L’Atelier Collectif (Belgique), 2011
Animation – 11 minutes

Photographie sociale de Kinshasa, qui mêle une série de personnages autour du thème de la débrouille et du recyclage.
La Tête de mule et la télécommande (A Mula Teimosa E O Controle Remoto)
Helio Villela (Brésil), 2010
Fiction – 15 minutes

Histoire d’une amitié et d’un duel muet.
D’île en île. Regards de l’océan Indien
Jeudi 27 septembre à 20h à l’IFM
Junior
Joël Valery (Maurice, Australie), 2011
Fiction – 11 minutes

Trois frères s’aventurent dans leur nouvelle terre d’accueil, mais rien ne se passe comme prévu.
Brebis galeuse
Alain Rakotoarisoa (Madagascar), 2012
Documentaire – 20 minutes

Andavamanba Anjezika II, bidonville d’Antananarivo, 2012. Alain Rakotoarisoa filme le quotidien de Sily, un père de famille luttant pour la survie de sa famille dans un quartier abîmé par la violence, la drogue et la misère. Immersion dans un monde marginal, scarifié par la société.

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