IMPORTATION DE RS 4 M DE DROGUE : Un homme d’affaires réclame la liberté sous caution

L’homme d’affaires Walter Wang Teh et le ressortissant français Fréderick Philippe Fernandez Gimenez ont comparu devant les Assises hier sous la présidence du juge Benjamin Marie-Joseph. Il leur est reproché d’avoir importé de la drogue en vue d’en faire le trafic. Lors de la séance d’hier, le businessman a demandé à bénéficier de la liberté conditionnelle en attendant que son procès soit pris sur le fond. La poursuite ayant objecté, les débats sur la motion de remise en liberté seront entendus le 19 janvier.
Les faits remontent au 12 février 2013. Des douaniers de l’aéroport SSR ainsi que des membres de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU) avaient interpellé Fréderick Gimenez, arrivant de Madagascar, avec 278 g d’héroïne, 4,7 g de cocaïne et une tablette de Subutex, le tout d’une valeur marchande de Rs 4 251 000. Questionné par des officiers de l’ADSU, le  Français avait indiqué être venu à Maurice sous les instructions d’un Malgache du nom d’Ayed Abdou, précisant que son contact local avait pour nom Jet. L’ADSU devait alors mettre sur pied un exercice de livraison surveillée afin d’interpeller le contact en question. La transaction devait se faire à l’hôtel Voila, à Bagatelle. Le passeur français, qui avait déjà une chambre réservée à l’hôtel, aurait ainsi attendu que son contact mauricien arrive, sous la supervision de la police. Ce n’est que le lendemain, dans la matinée, qu’une femme de chambre aurait remis une enveloppe à Gimenez contenant une somme d’argent et une note. En visionnant les images des caméras de vidéosurveillance de l’hôtel, les policiers ont alors réussi à intercepter l’homme d’affaires, qui tentait de placer un colis sous la porte de la chambre du passeur français. Arrêté, Walter Wang Teh devait admettre avoir importé de la drogue en raison de ses difficultés financières. Ce dernier en est à sa deuxième demande de remise en liberté devant une cour de justice, la première ayant été refusée dans un jugement rendu le 22 janvier. Les deux accusés ont passé presque deux ans en détention préventive.

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