INCENDIE : Le magasin Ah Koye Ha Chow complètement détruit

L’incendie qui s’est déclaré vers 20 h 50 samedi dans un immeuble à rue Jummah Mosque à Port-Louis a causé d’énormes préjudices au magasin Ah Koye Ha Chow & Co. Les flammes ont en effet complètement détruites ce magasin spécialisé en carreaux céramiques et son entrepôt.
Les sources approchées indiquent qu’à ce stade, le montant de la perte pour les propriétaires d’Ah Koye Ha Chow & Co, qui se sont rendus sur les lieux en catastrophe après l’alerte samedi soir, n’a pas encore été évalué. Cependant, compte tenu de l’ampleur des dégâts, les préjudices pourraient être de plusieurs millions. Entre-temps, les éléments de la police de Trou-Fanfaron, avec la collaboration des pompiers, tentent de déterminer la cause exacte de cet incendie qui mis à rude épreuve des pompiers de Port-Louis et de Coromandel.
Déjà dans la soirée de samedi, les soldats du feu ont rencontré des difficultés pour situer le foyer d’incendie dans cet immeuble donnant pratiquement face au Jade Court, à rue Jummah Mosque. Les légères fumées qui se dégageaient du magasin Ah Koye Ha Chow & Co, qui se trouve au rez-de-chaussée, se sont très vite transformées en une épaisse fumée noire avec les flammes ravageant l’intérieure du commerce.
La tâche des pompier devait rapidement se compliquer avec, entre autres, une visibilité nulle dans le magasin. Les savates que vendaient le commerce et du caoutchouc rangé dans l’entrepôt devaient contribuer à augmenter l’intensité des flammes.
Devant cette situation, au moins quatre camions de pompiers ont été déployés dans la soirée de samedi pour venir à bout de cet incendie. À un certain moment dans la nuit de samedi à dimanche, des éléments de la Special Support Unit (SSU) ont été mandés en vue de parer à toute éventualité.
Les pompiers ont commencé à voir le bout du tunnel dimanche matin. Après plus de 15 heures, ils étaient toujours sur les lieux en vue de procéder à un exercice de déblayage avant que les propriétaires ne procèdent à un inventaire des articles détruits. L’enquête se poursuit.

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