Inde/Maurice : l’ex-ministre des Finances de l’Inde arrêté pour le délit de blanchiment

  • La FIU de la Grande Péninsule soupçonne des « anomalies dans les transferts de fonds de trois entités incorporées à Maurice »

L’ancien ministre des Finances de l’Inde, Palaniappan Chidambaram, une des figures de proue de l’opposition au gouvernement Narendra Modi, a été arrêté à New-Delhi, hier. Il est soupçonné d’être partie prenante d’un réseau de blanchiment de fonds sur la base de transferts effectués en janvier 2008 avec trois entités du Global Business Sector de Maurice impliquées. Le fils de l’ancien Grand Argentier indien est déjà inculpé pour le délit de blanchiment de Rs 1,5 milliard (43 millions de dollars américains) dans cette même enquête initiée par la Financial Intelligence Unit de l’Inde depuis janvier 2008.

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Faisant état de l’arrestation de l’ancien ministre des Finances de l’Inde, le Press Trust of India souligne que Palaniappan Chidambaram a été arrêté mercredi à New Delhi pour corruption. Lors d’une spectaculaire opération, les agents fédéraux sont allés jusqu’à escalader les murs de sa propriété, a rapporté l’agence PTI.

L’agence de presse indienne poursuit que plus tôt dans la journée, le Bureau central d’investigation avait alerté les aéroports pour empêcher une éventuelle fuite de Palaniappan Chidambaram, 73 ans, ministre des Finances de 2004 à 2008 puis de 2012 à 2014.

Palaniappan Chidambaram n’avait pas réussi à obtenir son maintien en liberté sous caution en début de semaine. Il s’est présenté au siège du parti du congrès mercredi pour proclamer son innocence. Lors d’une conférence de presse, il a qualifié ses accusateurs de « menteurs pathologiques ».

Palaniappan Chidambaram est accusé d’avoir touché des pots-de-vin et participé à des opérations de blanchiment d’argent dans une affaire mettant aussi en cause une entreprise d’information lorsqu’il était ministre des Finances. Les actes remontent à mars 2007 et la presse indienne ajoute que « the financial intelligence unit of the finance ministry however in January 2008 found that there was an anomaly in the money flow into INX Media from three firms based in the Mauritius. The case was then sent to the Enforcement Directorate, which probed the fund flow ».

L’ancien ministre indien devait comparaître aujourd’hui devant un tribunal spécial du Bureau central d’investigation pour déterminer la suite des événements.

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