INDIANOCÉANIE : Vers la création d’un Grand Observatoire de l’océan Indien

La création d’un Grand Observatoire de l’océan Indien (G2OI) a fait l’objet hier d’un protocole d’accord de coopération signé par le secrétaire général de la Commission de l’océan Indien, Jean-Claude de l’Estrac, et Michel Laurent, président de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), au siège de la COI à Ébène.
Ce partenariat scientifique et technique avec l’IRD fait suite à la décision prise par la COI en avril 2014 de constituer une plateforme régionale « Recherche-Éducation », visant à renforcer la compétitivité de l’Indianocéanie. Cette coopération avec l’IRD s’ajoute à celle formalisée en juin dernier avec le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD).
La COI et l’IRD collaboreront dans les domaines suivants : les climats et les grands écosystèmes marins de l’océan Indien, la santé humaine et les maladies émergentes en lien avec le CIRAD, les patrimoines, les ressources et la gouvernance et enfin, les bases de données et les observations.
« Il y a plus de 60 ans, les chercheurs de l’IRD (anciennement ORSTOM) étaient déjà très nombreux dans la région », a rappelé le Professeur Michel Laurent, président de l’IRD. « Cet accord préfigure la mise en place d’un Grand Observatoire de l’océan Indien », a-t-il ajouté. L’observatoire aura pour objectifs d’apporter des bases scientifiques aux politiques publiques liées aux enjeux sociétaux ; de soutenir les systèmes et les réseaux d’observation, les plateformes et les stations de recherche ainsi que les filières d’enseignement supérieur existantes ; de promouvoir toute action de partenariat entre acteurs publics et privés, notamment en ce qui concerne la valorisation et l’expertise.
Pour Jean-Claude de l’Estrac, l’ambition de la COI, avec l’appui de l’IRD, est de « créer un pôle régional Recherche-Éducation, que nous voulons pôle de créativité et d’ouverture vers le monde et qui doit jouer un rôle de locomotive pour le développement de l’Indianocéanie ». Il s’agit de formation, de recherche et d’innovation, clés du développement et de la croissance.

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