INDUSTRIE SUCRIÈRE: Réduire les coûts et accroître la productivité

Environ 2 627 planteurs ont obtenu une somme de Rs 60 M sous le Field Operations Regrouping and Irrigation Project, dont l’objectif consiste à réhabiliter les champs des petits planteurs. Le projet sera achevé d’ici à mars prochain. Les objectifs visent à réduire les coûts de production de sucre de 20 à 25 % et à augmenter la productivité de quelque 20 %.
Le rendement sur les sites Field Operations Regrouping and Irrigation Project (FORIP) a augmenté de 20 %, indique le ministère de l’Agro-industrie. Sur le site d’Albion, par exemple, un rendement moyen supplémentaire de 40 % a été enregistré et dans le Nord une moyenne supplémentaire de 32 % a été notée, indique-t-on. Certains planteurs toutefois se sont plaints auprès de la Mauritius Sugar Authority (MSA) de la faible productivité dans leurs champs. Le problème serait lié à la mauvaise performance de certaines variétés de cannes, dont la M703 et M378, cultivées dans ces régions. Des faiblesses ont aussi été relevées concernant la mauvaise gestion de récoltes prématurées des champs par les planteurs et les conditions météorologiques défavorables, les planteurs insistant pour replanter leurs champs après la date recommandée, fixée par le Mauritius Sugar Industry Research Institute et l’épierrage lourd, qui a perturbé la structure du sol. L’étendue est estimée à environ 175 hectares, représentant 3,5 % de la superficie totale des champs concernés déjà regroupés, épierrés et sous culture.
Pour répondre à toutes ces doléances, la MSA a examiné le processus de suivi et d’évaluation en 2010. Le Project Implementation Committee a institué deux comités en ce sens : le premier se penche sur toutes les questions techniques et le second assure que tous les travaux soient effectués conformément aux recommandations du comité technique. Le nombre de doléances a été réduit considérablement par conséquent.
Le ministère de l’Agro-industrie estime qu’avec l’avènement de la Mauritius Cane Industry Authority, il y aura davantage de regroupement de planteurs et une meilleure synergie et coordination des activités entre les parties concernées par ce projet. Jusqu’ici, 5 000 hectares de terre ont été épierrés de 2006 à fin 2011, soit 42 % de l’étendue des plantations affectées, impliquant quelque 4 300 planteurs.

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