Le syndicaliste Feizal Ally Beegun monte au créneau pour déplorer la situation qui règne à l’usine Palmar Limitée avec sa mise en « receivership » en cette fin de semaine due à une dette qui s’élève à Rs 500 millions auprès d’une banque commerciale.
Selon le syndicaliste, non seulement l’avenir de travailleurs bangladais et malgaches demeure flou mais il en est de même pour celui des Mauriciens qui travaillent au sein de Palmar Limitée, qui est en opération depuis bientôt 40 ans. Pour Feizal Ally Beegun, « l’histoire du passé avec les fermetures des usines est en train de se répéter ». « Travayer kontinie pey lepo kase », soutient-il. Et de dénoncer dans la foulée que les employés ne savent rien quant aux problèmes financiers qui surgissent dans les compagnies où ils viennent travailler. Ainsi, il dénonce le fait que des mesures appropriées ne soient pas prises pour contrôler les dettes, notamment des usines et empêcher ce qu’il qualifie de « drame humain ».
Il ne cache pas ses inquiétudes que les travailleurs de Palmar Limitée vont se retrouver dans une situation compliquée si les tentatives de trouver des acquéreurs potentiels s’avèrent vaines avec le sort des 1 300 emplois en suspens. En effet, leurs sorts se trouvent désormais entre les mains de Yacoob Ramtoolah et d’Afsar Ebrahim de BDO Co. Ltd qui ont été désignés comme Joint Receiver Managers de Palmar Ltée. Avec cette décision, tous les avoirs ont été placés sous le contrôle absolu du duo Ramtoola/Ebrahim. L’annonce d’hier matin a jeté la consternation parmi les employés vu qu’ils ne savent plus ce que décideront les Receiver Managers ou si un repreneur se fera connaître en vue de sauver un maximum d’emplois.
Pour Feizal Ally Beegun, « il est grand temps que les patrons cessent de mettre la vie des employés en péril avec ces réclamations financières, déjà qu’on sait que plusieurs hommes d’affaires commencent à choisir d’autres avenues d’investissements pour le textile… ».