INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES : Décongestionner les axes stratégiques

2011 : beaucoup de rubans coupés, un nombre important de discours prononcés et plusieurs projets entamés. Le fil conducteur : le constat de l’urgence. Il faut décongestionner les routes, faciliter les trajets, désengorger les axes stratégiques. Rs 3,4 milliards ont été dépensées à cet effet.
Leitmotiv des discours premier-ministériels : « Le nombre de véhicules est passé de 265 841 en 2002 à près de 400 000 aujourd’hui. » Navin Ramgoolam revenait sur ces propos à l’ouverture de la route Pamplemousses/Forbach, à l’inauguration du Goodlands bypass, puis à Gros-Bois/Mare-d’Albert. Ce que le PM décrit comme « un signe de prospérité », est surtout synonyme de congestion routière engendrant perte de temps et d’essence dans des bouchons, à laquelle viennent se greffer les accidents de circulation — un coût estimé à Rs 4 milliards à l’économie réelle.
Que prévenir ? L’intervention en avril de Navin Ramgoolam à Mare-d’Albert posait le constat. Aux États-Unis, la proportion d’accidents par rapport au nombre de véhicules est de 1,1 pour 10 000, alors qu’à Maurice, l’on estime ce chiffre à 4,8. De « nouvelles routes aux normes internationales » ont été aménagées pour sécuriser nos trajets, tout en permettant une économie de temps et de coût.

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