Inondations – Forces vives de Cottage : « Pas question d’en tirer un capital politique »

Leena Pentiah, la trésorière des forces vives de Cottage, ne passe par quatre chemins pour dire ses quatre vérités aux personnes qui veulent tirer un capital politique des inondations qui ont secoué le village le 10 décembre dernier. « Nos membres et moi avons visité chaque famille, soit 174 au total, le lendemain des inondations.

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À ce jour, 30 familles sont des “hardships cases” ayant perdu leurs lits, meubles, armoires et appareils électroménagers. Faute des moyens financiers, ces familles prendraient peut-être des années pour les remplacer. Il y a aussi parmi elles 15 familles qui n’ont pas les moyens d’acheter les fournitures scolaires pour leurs enfants à la rentrée des classes. D’où notre insistance pour qu’il n’y ait pas de récupération politique pour chaque action et démarche positive. En tant que forces vives, nous nous travaillons pour les citoyens en toute discrétion. Nous souhaitons que le gouvernement fasse le nécessaire pour répondre au plus vite aux besoins de ces familles. »

En ce qui concerne le dédommagement des familles, Leena révèle que certaines Ong ont déjà pris contact avec eux pour la mise en place d’un comité afin d’étudier les implications d’un “télédon”. « Nous sommes déjà en pourparlers. Rien n’a encore été décidé. On verra après ! »

Teenusha Gayadin, une habitante de Cottage âgée de 21 ans, travaille à la Clinique Mauricienne. Elle s’est portée volontaire vendredi pour aider dans le “medical camp” organisé vendredi dernier par la Global Rainbow Foundation à Cottage, où des spécialistes de différents domaines étaient présents. Une trentaine de personnes ayant un handicap a été recensée. « J’ai été très contente d’avoir participé à cette bonne action », dit-elle.

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