INSPIRATION AFRICAINE : Première expo pour Nisha Heeroo

À 34 ans, Nisha Heeroo, à l’invitation de l’hôtel Hennessy Park, à Ébène, a décidé de dévoiler son âme d’artiste au grand public en exposant une quinzaine de toiles inspirée de ses différents voyages en Afrique du Sud autour du thème “Sunset Africa Wildlife”. Des oiseaux qui regagnent leurs nids sur un décor de soleil couchant et de ciel bleu nuit; un Africain tenant une lune entre les mains; une femme nue vue de dos; des éléphants et des oiseaux vus dans la savane africaine; des femmes rentrant du travail, peut-être, ou tout simplement au repos… Nisha Heeroo a laissé libre cours à son imagination pour s’exprimer sur ce qui l’a passionnée durant ces multiples voyages d’affaires et de formation en Afrique du Sud. « J’ai été très frappée par les couleurs chaudes du coucher du soleil en Afrique du Sud et la vue qu’on avait des arbres, des animaux ou même des villageois dans ce décor : les silhouettes étaient toutes noires. On voyait une nuée d’oiseaux arriver par exemple. Tout était noir dans ce fond orangé », affirme cette directrice d’une entreprise engagée dans les impressions numériques.
Nisha Heeroo a ainsi puisé son inspiration de ce contraste du contre-jour pour présenter des tableaux stylisés ou semi-abstraits à prédominance orangée avec des animaux de la savane, des oiseaux et des arbres. Cela relève plus de son imaginaire. « Non, je ne travaille pas à partir de photos. Par exemple, le tableau avec cet homme tenant la lune entre ses mains, c’est quelqu’un que j’ai vu sur place. J’ai voulu reproduire son visage en l’imaginant. » Pourquoi la lune ? « Parce que j’aime beaucoup la lune. Sa beauté… » répond-elle. Notre interlocutrice note aussi qu’il y a « beaucoup d’oiseaux dans le ciel africain ».
Cette habitante de Quatre-Bornes et mère d’une petite fille de 6 ans et demi se passionne pour l’art depuis toute jeune. « C’est ma passion, tout comme la cuisine », dit-elle. Autodidacte, elle s’exprime surtout à l’acrylique sur du canevas marouflé et s’adonne à la sculpture. « Je préfère l’acrylique, c’est plus rapide. La peinture à l’huile demande plus de travail parce qu’elle tarde à sécher, surtout s’il y a de l’humidité dans l’air. Et puis l’odeur est assez forte. J’aime aussi travailler le corps des femmes à l’argile », dit-elle. L’exposition est ouverte au public jusqu’au 22 avril. L’entrée est gratuite.

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