INVESTITURE DU NOUVEAU PRÉSIDENT : « Espoir d’un avenir meilleur pour la Grande Île » selon Yamina Benguigui 

L’élection démocratique du nouveau président de la République malgache représente l’espoir d’un avenir meilleur pour la Grande Île, a déclaré au Mauricien hier Yamina Benguigui, ministre déléguée française à la francophonie, qui représentera la France à la cérémonie d’investiture de Hery Rajaonarimampianina à Antananarivo demain.
Arrivée à Maurice à la mi-journée hier, la ministre déléguée française s’est entretenue avec le président de la République Kailash Purryag et le ministre des Affaires étrangères Arvin Boolell. Tous les trois, ainsi que le leader de l’Opposition Paul Bérenger, quittent le pays cet après-midi pour la Grande Île en vue de la cérémonie de demain. Parmi les personnalités qui seront présentes dans la capitale malgache demain figurent le président de l’Union des Comores, Sem Ikililou Dhoinine, le président des Seychelles James Michel, le ministre des Affaires étrangères des Seychelles, Jean Paul Adam, Boubacar Gaoussou Diarra, Représentant de la Présidente de la Commission de l’UA, Joachim Chissano, Théodore Holo, Président de la Cour Constitutionnelle du Bénin, Jean-Claude de l’Estrac, secrétaire général de la COI et des représentants de plusieurs pays africains.
Hier soir, Yamina Benguigui a participé à une réception offerte en son honneur par l’ambassade de France à l’Institut Français de Maurice, à Rose-Hill. Ce fut l’occasion pour la ministre déléguée française de souligner la profondeur des relations privilégiées entre la France et Maurice, des investissements français à Maurice, de la participation de la France au niveau de l’éducation et de la forte présence des ressortissants français dans l’île
Interrogé par Le Mauricien hier soir, Yamina Benguigui a affirmé que l’élection démocratique du nouveau président de la République de Madagascar représente l’espoir d’un avenir meilleur pour la Grande Île, pour son peuple et également pour la région. « Madagascar est le pivot principal de la région de l’océan Indien tenant en compte les relations qu’elle entretient avec Maurice et l’île de La Réunion. Nous nous devons d’être à ses côtés en ce moment », a-t-elle déclaré. Madagascar a beaucoup souffert de cette non gouvernance et de l’état de délabrement de l’État malgache. « La population, les enfants, les femmes en ont beaucoup souffert. La France est très fière d’être aux cotés du peuple malgache et de participer à cette investiture qui va peut être nous montrer un nouveau chemin », a-t-elle ajouté. Elle a aussi affirmé que la France souhaite que la levée des sanctions contre la Grande Île se fasse rapidement afin qu’elle puisse intégrer très vite les organisations internationales dont l’Organisation Internationale de la Francophonie.
Interrogé à l’issue de sa rencontre avec la ministre déléguée française, le ministre des Affaires étrangères Arvin Boolell s’est réjoui qu’une solution malgacho-magache ait été trouvée. Grâce à l’élection démocratique du président malgache, dit-il, la Grande Île retrouvera sa place au sein des organisations internationales et multilatérales. Il a souhaité que maintenant que Madagascar dispose d’un président élu, il y ait une réconciliation au niveau politique afin que le pays puisse progresser dans la sérénité et devienne le grenier tant attendu de la région.
Pour sa part, Paul Bérenger, qui affirme avoir beaucoup d’amis à Madagascar, a expliqué qu’il profitera de son séjour dans la Grande Île pour rencontrer les dirigeants politiques de toutes les mouvances. Il s’est réjoui que Maurice soit le seul pays à être représenté à Madagascar par les représentants de l’État et du gouvernement mais également de l’opposition.

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