INVESTMENT SUPPORT PROGRAMME : Trois plans de financement pour les PME

Les Petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que les micro-entreprises ont à leur disposition trois sources de financement sous l’Investment Support Programme, géré par la State Investment Corporation (SIC). Ces plans ont été « améliorés dans le dernier budget », indique Suryadev Beedasy, Convenor du programme. Le but est d’aider ces petites entités à se développer et à se moderniser, visant ainsi à l’amélioration de leur production.
L’Investment Support Programme comprend d’abord le SME Financing Scheme, qui offre aux entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à Rs 10 M une “loss guarantee” à 70%. Suryadev Beedasy explique que « si une entreprise échoue et qu’elle est endettée auprès d’une banque, celle-ci entamera les procédures de recouvrement ». En revanche, « si elle n’obtient rien ou seulement une partie, elle est remboursée sous ce plan à hauteur de 70% de la dette de l’entreprise concernée ».
Pour les entreprises dont le chiffre d’affaires se situe entre Rs 10 M et Rs 50 M, le remboursement est effectué à hauteur de 40% par la SIC. « Ce qui veut dire que si une entreprise ne rembourse pas son prêt, la SIC la dédommagera à hauteur de 40%. C’est plus souple et flexible », affirme le Convenor de l’Investment Support Programme. Ce plan a été étendu à 2019 et le taux d’intérêt auquel les PME peuvent emprunter avec les banques a été ramené de 7,5% à 6%.
Par ailleurs, fait ressortir Suryadev Beedasy, les banques ne peuvent prendre les résidences comme garantie pour les prêts qu’elles avancent aux entreprises. « Elles ont le droit de prendre des garanties secondaires, mais pas sur la résidence principale », précise-t-il.
Le deuxième item, soit le Leasing Equipment Modernisation Scheme, considère les “non-bank leasing companies” comme des sources alternatives de financement pour les PME qui ne figurent pas dans les plans de financement des banques. « Les “leasing companies” financent à hauteur de 90% ces PME dans l’acquisition d’équipements. La technologie évolue, la modernisation est importante, de même que l’innovation. Nous encourageons les entrepreneurs à innover et à moderniser leurs entreprises en vue de baisser leurs coûts de production. Le taux d’intérêt est de 6% et les “leasing companies” ont droit seulement de prendre en garantie les équipements. That’s all ! » déclare Suryadev Beedasy.
Sous un deuxième volet de ce plan, les entreprises dont le chiffre d’affaires se situe entre Rs 50 M et Rs 150 M disposent des mêmes facilités, mais à hauteur de 85% et à un taux d’intérêt de 6,5%. Une troisième catégorie d’entreprises – celles dont le chiffre d’affaires se situe entre Rs 150 M et Rs 500 M – obtiendra un financement à hauteur de 80%, mais à un taux d’intérêt de 6,5%. Les machines servent toujours de garantie.
Il y a aussi le LEMS Forex, où les PME qui exportent peuvent emprunter en dollars à un taux d’intérêt de 3% et de 2,75% en euros. Une entreprise domestique peut obtenir un financement maximal de Rs 10 M et le plafond pour l’export est à Rs 15 M. Sous le LEMS 2, le plafond est Rs 25 M pour l’entreprise locale et de Rs 40 M si elle exporte. Et sous le LEMS 3, le plafond est à Rs 50 M pour une entreprise locale et à Rs 75 M pour celle qui exporte.
Puis vient le SME Factory Scheme. « Une PME qui vend son produit à un supermarché doit attendre 90 jours avant d’être payée. Que fait-elle entre-temps ? Elle n’a pas de capital pour continuer son travail. C’est là qu’intervient ce plan, grâce à un protocole signé avec les “non-bank financial institutions”. Seule CIM Finance offre ce service, mais c’est la SIC qui garantit à hauteur de 50% en cas de faillite, c’est-à-dire si le supermarché en question ne paie pas l’entrepreneur dans un délai de 90 jours », fait ressortir Suryadev Beedasy. Et d’ajouter : « PME pa gagn traka. Si le supermarché faillit à sa tâche, c’est CIM Finance qui stabilise son fonds de roulement. »
Suryadev Beedasy rappelle que dans le dernier budget, le gouvernement a étendu ce “leasing scheme” aux planteurs pour s’acheter des camions pour le transport de cannes à sucre. « Potentiellement, j’ai une quinzaine d’applications “in the pipeline”, dont quatre ou cinq ont été approuvées pour un montant de Rs 150 M », indique notre interlocuteur.

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