J & J AUDITORIUM: Faire revivre Mike Brant pari réussi pour Claude Arena

Le public présent au J & J Auditorium hier pour la soirée de gala du spectacle Hommage à Mike Brant de Claude Arena en est sorti le coeur joyeux après une heure et demie de spectacle. Il fredonnait encore ses plus beaux airs dans le parking. Ayant terminé la soirée par C’est ma prière, sa prière à lui est de revenir vers ce public.
Le “sosie officiel” de Mike Brant, qui n’a fait salle comble pour cette première soirée de spectacle, n’a pas tardé à conquérir son public. Entre Mike Brant et Claude Arena, il semble qu’il n’y avait point de barrière grâce à une interprétation fidèle des chansons du chanteur emblématique qui a fait vibrer les coeurs des jeunes filles à l’époque. Dès l’ouverture des rideaux, sa voix a fait tressaillir plus d’un avec Rien qu’une larme dans tes yeux. Et comme pour ne pas être seul sur scène, il a dès le début cherché une complicité avec le public, l’invitant à chanter avec lui, lui donnant même le privilège d’interpréter quelques extraits à sa place, venant à sa rescousse dès qu’il ne trouve plus les mots après les refrains populaires. Sous les feux des projecteurs, Claude Arena avait du mal à voir dans la salle. Cependant, c’est dans la joie et la bonne humeur, avec une pointe de nostalgie que le public a répondu présent, reprenant les célèbres morceaux de l’idole des années 70 dont la carrière a pris fin tragiquement au bout de cinq années, au grand désespoir de ses fans. Il devait enchaîner tout de suite avec Qui saura !, pour le plus grand plaisir des admirateurs de Mike Brant, une quarantaine d’années plus tard. Et de la jeune génération bercée par ces mélodies durant l’enfance. Nombre de jeunes ont repris le refrain en tapant des mains.
Après quoi, comme pour ne pas déroger à la tradition des artistes étrangers qui se produisent sur la scène locale, il lui lance : Ki manyer ? Bien, repond le public. « Korek », réplique-t-il. Et de poursuivre avec C’est ma prière. Claude Arena a, tout le long de sa prestation, tenu en haleine le public qu’il relançait de temps à autre. À l’aise en sa présence, place à la séduction. « J’ai fait 12 000 kilomètres et les filles ne sont pas en forme », lance-t-il l’air taquin, alors que les hommes répondaient plus énergiquement à ses interpellations. « On est en forme », hurlent quelques-unes.
Après un medley, il quitte la scène momentanément, laissant les Firehawks, groupe local qui l’accompagne dans le cadre de ce concert, assurer seul cet instant. Troquant son pantalon noir, chemise blanche et veste à rayures noires et argent pour du rouge mais toujours à la manière de Mike Brant, Claude Arena revient pour encore une heure de concert : C’est comme ca que je t’aime, Laisse moi t’aimer, le premier grand succès de Mike Brant,… ou encore She’s a lady de Tom Jones qu’il interprétait avant de venir en France. Claude Arena avait promis de chanter des chansons que Mike Brant aimait comme Oh Lady Mary d’Alexandre Winter.
Claude Arena a aussi eu une pensée spéciale pour sa mère. « Ma première fan », dit-il lorsqu’il chantait Elle a gardé ses yeux d’enfant. Il a ainsi dédié cette chanson à toutes les mamans hier soir.
Le chanteur a mis un point d’honneur à présenter chacun des membres de l’orchestre et du choeur des Firehawks de même que les techniciens.
Au bout de presque une heure, Claude Arena annonçait la fin du concert. L’interprétation de Dis lui, la dernière chanson de Mike Brant enregistrée le 15 avril 1975, a été très émouvante. C’est le seul morceau que le chanteur a interprété assis. Après quoi, il devait rapidement avec la complicité du public enlever sa veste car « il fait très chaud ». « Avant que je ne tombe », dit-il.
Un concert en hommage à Mike Brant ne saurait être complet sans le célèbre My way. À la demande du public, Claude Arena reprend de la voix. Il invite les “Mikettes” en écho aux Claudettes de Claude François à se joindre à lui pour L’amour c’est comme ca. Invitation qui n’est pas tombée dans l’oreille de sourdes puisqu’elles ont été nombreuses à y répondre. Il devait faire la bise à toutes celles qui sont montées sur scène ; l’occasion également de démontrer qu’il n’a pas eu à se déguiser pour être le sosie officiel de Mike Brant. « Tout est naturel », devait-il lancer, « les cheveux, les poils sur l’estomac compris ». Claude Arena a repris quelques refrains célèbres avant de terminer avec C’est ma prière, dont la sienne est de revenir sur la scène du J & J Auditorium. Pari réussi pour Claude Arena et rendez-vous est donc donné aux Mauriciens pour ce vendredi à 20 h et samedi, à 14 h pour deux autres concerts.
Billets en vente sur le réseau Otayo. Renseignements et réservation sur le 466 99 99.

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