JEAN MOOMOU (UNIVERSITÉ DES ANTILLES ET DE GUYANE) : « Les cultures bushinengues appelées à disparaître si elles ne sont pas prises en charge »

Issu d’une communauté maronne, le Bushinengue Jean Moomou, maître de conférences en histoire à l’Université des Antilles et de Guyane, observe qu’avec la modernité et l’exode rural, il est de plus en plus difficile pour ce peuple de préserver ses cultures et ses traditions. À plus forte raison que cette société transmet le savoir oralement. Dans une interview accordée au Mauricien à l’occasion du colloque international “Yer rezistans, zordi rezilians”, début février, il disait observer que « ces cultures d’origines sont appelées à se métamorphoser, voire à être oubliées si les jeunes générations ne les prennent pas en charge ».

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