JEUX OLYMPIQUES — TRIATHLON : La concurrence sera rude pour Fabienne St Louis

Le samedi 20 août prochain, Fabienne St Louis s’élancera sur la plage de Copacabana à 18h (heure mauricienne) pour les 1 500 m de natation, 40 km de vélo et 10 km de course à pied avec le dossard 45 sur le dos. La triathlète mauricienne a à coeur de briller, voire, faire mieux qu’en 2012 aux Jeux olympiques de Londres, où elle avait terminé à la 42e place sur 55 concurrents. Mais la tâche ne s’annonce guère facile, en face la concurrence sera rude avec la présence de quatre médaillées olympiques. Ces derniers sont Nicola Spirig (SUI), Lisa Norden (SWE) et Erin Densham (AUS), respectivement médaillés d’or, d’argent et de bronze aux J.O de Londres en 2012, et Emma Moffatt (AUS), qui avait décroché une médaille de bronze à Pékin.
Mais valeur du jour, personne n’est plus rapide à la course à pied que l’Américaine Gwen Jorgensen, la femme à battre. Pour Jorgensen, c’est l’occasion de confirmer sa réputation comme l’une des meilleures triathlètes contemporaines. Repérée dans le programme de recrutement collégial du triathlon américain, Gwen Jorgensen a commencé sur le circuit de l’International Triathlon Union (ITU) en 2010 et aux Olympiades londoniennes. Un pneu à plat dans l’épreuve de vélo avait ruiné toutes ses chances de médaille, terminant à la 38e place.
Mais depuis, la triathlète a énormément progressé. Triple championne des États-Unis (de 2013 à 2015) et double championne du monde (2014 et 2015), Gwen Jorgensen a remporté les sept étapes des championnats du monde en 2015. Elle est la première triathlète à être invaincue sur le circuit World Triathlon Series (WTS). Le 28 mars 2015, lors de l’épreuve d’Auckland en Nouvelle-Zélande, elle devient la première femme à atteindre dix victoires dans le WTS, où sa pointe vitesse dans la course à pied est devenue sa signature. En effet, Gwen Jorgensen a la capacité de déposer ses adversaires sur place d’une simple accélération.
Fabienne St Louis, après de récents pépins de santé, s’est vite remise au travail avec l’aide de son coach David Bardi. D’ailleurs, avant qu’elle ne mette le cap sur Brésil, elle avait effectué un stage de quinze jours dans les Alpes, à Pra-Loup France. Suffisant pour mettre toutes ses chances de côté?? On l’espère bien même si elle nous confie qu’elle n’a « aucune chance de médaille » face au gratin mondial. Cependant, elle a promis de donner le meilleur d’elle-même pour le pays tout en se faisant plaisir lors du départ de cette épreuve. Son seul objectif est de réaliser une performance honorable.

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