JOURNÉE MONDIALE DE L’HABITAT: 42 % de la population vivent dans les régions urbaines

Le ministre du Logement et des Terres a fait ressortir hier que la population grandissante et le développement dans les régions urbaines, où vivent déjà 42 % des Mauriciens, mettent la pression sur les infrastructures existantes. Selon Abu Kasenally, l’extension de ces régions associées au nombre grandissant de véhicules a des effets conséquents sur la circulation routière au point où elle menace la viabilité des centres villes.
« Ce qui est spécifiquement le cas à Port-Louis, où la congestion est particulièrement très prononcée », a lancé le ministre du Logement et des Terres aux participants d’un atelier de travail sur le thème « Cities and Climate Change » organisé dans le cadre de la Journée mondiale de l’habitat. Abu Kasenally a soutenu que l’agrandissement des villes est une source d’inquiétude pour le pays car il empiète sur les terres agricoles et les régions sensibles sur le plan de l’environnement.
« Le gouvernement est conscient de ce problème. D’où la révision du Outline Planning Scheme pour les cinq villes. Une équipe de consultants étrangers travaille actuellement sur ce projet. Le rapport sera prêt vers la mi-2013 », a déclaré le ministre. Ce qui résultera, a-t-il ajouté, en la mise en place d’un cadre favorisant le développement durable sur le long terme.
Concernant le changement climatique, Abu Kasenally a estimé que l’émission de gaz à effet de serre est négligeable à Maurice. « Notre pays est deuxième après l’Estonie pour son air propre sur une liste de 91 pays établie par l’Organisation mondiale de la Santé », a-t-il dit. Citant un rapport des Services météorologiques, le ministre a souligné que le réchauffement du climat et ses effets sur le système naturel et écologique de Maurice sont inévitables.
Commentant la célébration de la Journée mondiale de l’habitat, M. Kasenally a estimé que cet événement permet une évaluation des engagements pris dans le passé pour faire du monde un meilleur endroit pour vivre et travailler, tout en se concentrant sur les défis auxquels le monde doit faire face à l’avenir.

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