JUDO – 35E CHAMPIONNAT D’AFRIQUE (DERNIÈRE JOURNÉE): Les pays du Maghreb trop forts

La dernière journée de la 35e édition des Championnats d’Afrique senior de judo s’est tenue hier au Swami Vivekananda à Pailles. Au programme les compétitions par équipes qui ont surtout souris aux pays du Maghreb. En effet, dans le tableau masculin c’est l’Algérie qui s’est imposé dans un duel chaud bouillant face à l’Egypte.
Malheureusement pour les Algériens, ils n’ont pas réussi à réaliser le doublé car en féminin, l’équipe algérienne s’est inclinée face à celle de la Tunisie. Pour leur part, les équipes mauriciennes n’ont pas eu beaucoup de chance s’inclinant dans les matches de classement pour la troisième place. On notera que Maurice a remporté sa troisième médaille de bronze hier après celle remportée par Priscilla Morand en -42 kg et celui en Kata. C’est la paire Gataperman et Quirin  qui s’est distinguée en kime-no-kata. On notera aussi la belle médaille d’argent de Christiane Legentil en -52 kg. Depuis 2009, Maurice n’avait pas remporté de médaille d’argent à des championnats d’Afrique de judo.
 » Dans l’ensemble, je suis satisfait. On a réussi à relever le défi organisationnel même si les délais étaient assez court. Les Championnats d’Afrique ont été plus au moins une réussite. On a eu droit à un bon niveau de compétition. Encore une fois on a remarqué que les pays du Maghreb sont un cran au-dessous, » a déclaré Joseph Mounawah le directeur technique national de judo. En ce qui concerne la performance mauricienne, il est d’avis que les judokas locaux n’ont pas à rougir de leur performance.  » On a affronté des professionnels et qui sont beaucoup plus structurés que nous. On a fait avec les moyens du bord, mais les Mauriciens manquent d’entraînement. Du reste, il y a une différence de niveau entre Christiane, Sarah et Pascal et les autres. Ces trois judokas s’entraînent eux trois fois par jour et cela se voit dans leur performance, » a-t-il soutenu.
Pour rappel, Maurice n’a plus remporté de médailles d’or au Championnat d’Afrique depuis 1998 autant dire une éternité. Cependant Pour le DTN, il faut laisser le temps cette génération d’atteindre leur maturité car ils sont encore très jeunes et ont encore une belle marge de progression.

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