JUDO — MOUNAWAH: « Un fonds pour soutenir les entraîneurs »

Élu directeur de développement pour la région Afrique lors du congrès de l’Union africaine de judo (UAJ), le 4 avril dernier à Agadir (Maroc), en prélude aux 33es championnats d’Afrique des nations, Joseph Mounawah annonce déjà les principaux axes pour dynamiser certains secteurs.
Joseph Mounawah tient d’emblée à remercier les pays membres de l’UAJ pour la confiance placée en lui en ce qui concerne sa nomination pour les quatre prochaines années comme directeur de développement du judo continental.
« C’est un grand défi pour le titulaire à ce poste, mais je vais donner le meilleur de moi pour contribuer à l’avancement et au progrès du judo africain », promet-il. Il travaillera ainsi directement avec le président de l’UAJ, l’Ivoirien Lassana Palenfo.
En quoi consiste le rôle de directeur de développement ? « Il est tenu d’apporter les changements appropriés pour faire progresser le judo à différents niveaux, que ce soit pour la compétition, les athlètes, le coaching et l’arbitrage », indique le directeur technique de la Fédération mauricienne de judo, jiu-jitsu et disciplines associées (FMJJDA).
« Le judo progresse, il faut que le continent suive le rythme. Si on veut avoir de bons judokas, il faut avoir de bons entraîneurs. Dans cette optique, j’envisage de créer un fonds pour soutenir les entraîneurs, leur permettant d’aller suivre des stages poussés dans des structures adéquates ou encore organiser des stages et séminaires le plus souvent possible à leur intention. » D’autres projets viendront renforcer les autres secteurs du judo africain.
Parlant de la performance des six Mauriciens engagés lors des 33es championnats d’Afrique des nations, Joseph Mounawah estime que dans l’ensemble le résultat est correct, avec une médaille de bronze pour Annabelle Laprovidence (toutes catégories), une cinquième place pour Mcleod Paulin (-81 kg) et une septième place pour Christiane Legentil (-52 kg).
« D’ailleurs, on est la seule nation de l’océan Indien à avoir décroché un podium. Mais je suis triste pour Paulin, car il était à un rien de remporter le bronze chez les -81 kg », avance-t-il. Il reconnaît cependant que ces championnats d’Afrique étaient très durs dans la mesure où les Maghrébins ont bénéficié d’une bonne préparation.
« Certains sont allés au Japon et en Roumanie, alors que d’autres exercent en France depuis longtemps. Pour parvenir à évoluer à ce niveau, la fédération mauricienne a tout récemment mis en place une nouvelle stratégie consistant à envoyer un groupe de judokas s’entraîner sur une longue durée à l’étranger. C’est le seul moyen qui nous permettra de rivaliser avec eux. Avoir en face différents sparring-partners permet de progresser », fait remarquer le directeur de développement de l’UAJ.

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