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Junk food for thought

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Junk food for thought

Excellent ! Le Premier a rappelé le “combat du gouvernement” contre le trafic de stup’ à la tribune des Nations unies. Entre-temps, des choses se déroulent sous nos yeux ébahis. Eh bah, oui ! Le prix de la probité est réclamé par le vénérable Shang. Honoraire honorable facturé au final aux contribuables. Une note chiffrée à une douzaine de millions. Un juste prix pour mener la croisade narcotique, crois-je comprendre.

Une autre question m’interroge instamment : que seraient les Jugnauth, Ramgoolam, Boolell, Duval, Mohamed juniors si ces messieurs devaient faire acte de candidature, pour la toute première fois, sans brandir leur hérédité ni leur communauté ? Seulement des idées et rien d’autre pour prétendre à la députation. Je n’ose répondre “pas grand-chose”.

Ce n’est pas que les “fistons” et “fifilles” soient mauvais perdants, sinon des best losers. Ceci dit, la perpétuation des dynasties politiques me gonfle grave. Ce mécanisme rouillé ouvre les portes jusqu’aux descendances. Ce ne sont certes pas pour leurs idées que “les enfants et petits-enfants de…” sont plébiscités. Comportements conservateurs des votants ?

Aussi, j’entends que des garçons et des filles bien-élevé(e)s dans des star colleges s’abandonnent aux transes du synthé ! À qui la faute si la jeunesse part en vrille, me suis-je demandé. Qui plus est, certains gosses de “bonne famille” seraient admis dans ces collèges en “sautant la haie de Bambous”…

D’autre part, j’apprends que les eaux usées seraient déversées à Baie du Tombeau. Ce sont les poissons et toute la faune marine qui doivent se régaler. C’est carrément un service de restauration rapide pour eux. Avis aux écolos ! Faudrait tirer une sirène alerte et enclencher l’opération Tombeau Bay Watch.

Car la malbouffe commence au plus pas de l’échelle… alimentaire. J’ai vu un reportage sur ce que nous bouffons et que nous pensons bon pour notre santé. Un truc à finir vegan et à renoncer définitivement aux aliments industriels. Et pas que ceux servis en brique, en boîte ou en conserve. L’industrie agroalimentaire profite de notre ignorance. C’est effarant cette affaire !

En effet, les aliments ultra-transformés, nous en consommons au petit-déj’ comme au dîner. Céréales, produits laitiers et un tas de gonaz modifiés se retrouvent au creux de notre estomac. Nous mangeons et donnons à nos enfants des produits reconstitués à base d’additifs et de mauvais sucres. Une bouffe sans grande qualité nutritionnelle.

Des poudres et des sirops sont utilisés pour recréer saveurs et textures; imitations synthétiques de ce que nous croyons naturel. Ce sont en vérité des labos qui concoctent les aliments prêt-à-manger. Cette mangeaille moderne “bien pratique” impacte sur notre santé. Lisez les étiquettes et vous verrez les appellations barbares des additifs et colorants de toutes les couleurs.

Nous vivrons vieux (grâce aux progrès médicaux) mais pas forcément en meilleure santé. Car nous ne consommons point des aliments sains. C’est hélas le drame d’une époque pressée, désireuse de toujours plus de fric. Une logique du profit au détriment des masses populaires… passant progressivement en classe moyenne. Méfiez-vous des fast-foods et des plats précuits.

Le terme junk food n’a jamais été aussi à propos. Ce régime alimentaire est néfaste, en raison des calories vides, dues aux graisses et au sucre, et à une faible valeur nutritive. La nourriture de fast-food, les snacks (frites, chips, biscuits) et sodas en sont les archétypes. Une telle alimentation favorise l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, certains cancers, des dépressions… Vous avez dit néfaste foods ?

Et je ne vous parle pas des bœufs et poulets dopés aux hormones. C’est à devenir chèvre. Et quoi de pire pour descendre tout cela qu’un cola frappé, pétillant et sursucré… Sa ki bon sa, doivent se dire les firmes pharmaceutiques et autres laboratoires. Bon appétit si vous cassez la croûte !