JUST 4 MAGIC : Un spectacle d’illusion et de bluff technologique

Dans l’art de la prestidigitation, Gus, Fred Razon, Alistair Kent et Clément Naslin sont incontestablement des pros. Les quatre larrons ont ravi l’assistance samedi soir au J & J Auditorium. Chacun excelle dans son domaine : Fred Razon, l’Arsène Lupin des temps modernes et réputé pour ses tours de pickpocket, Alistair kent, le magicien digital, Gus, l’as des cartes et l’hilarant Clément Naslin faisant le pitre sur le tube Single Ladies, de Beyoncé, et n’hésitant pas à se travestir. Un agréable moment pour un show de haute facture.
Une fois de plus, Moshin Moosa, directeur de Titanium Events Club, a su faire rêver le public mauricien en le plongeant dans un univers magique. Après le formidable passage de Gus à Maurice l’an dernier, Moshin Moosa a voulu retenter l’expérience en invitant cette fois non seulement Gus, mais également ses trois amis Alistair, Fred et Clément, vus dans l’émission TF1 Diversion. Samedi soir au J & J Auditorium, les quatre acolytes magiciens ont mis en exergue un spectacle bluffant mêlant d’anciennes techniques aux nouvelles technologies.
Petit de taille, mais grand d’esprit, Clément Naslin a cette particularité de faire de la magie avec un brin d’humour. Cet acteur, metteur en scène, comédien et magicien a connu un énorme succès avec sa pièce Jackpot, jouée près de 850 fois. Il est aussi l’auteur du nouveau show de Gus. Comme il l’avait mentionné au cours de la rencontre avec les médias jeudi dernier, à l’hôtel Sugar Beach, « le fil conducteur du spectacle sera le croisement de quatre passionnés de magie ». Le résultat sur scène samedi a mis tous les spectateurs sur la même longueur d’onde. On voyait cet émerveillement de part et d’autre. Toutefois, pour ceux qui auraient vu la prestation de Gus l’an dernier, certains numéros quoique repris par les autres magiciens étaient quelque peu identiques, diminuant ainsi l’effet de surprise, comme le numéro qui consistait à découvrir l’artiste qui se cache dans l’enveloppe que Didier, le spectateur, devait surveiller ou la scène de la pêche pour récupérer la bonne carte. Par contre, le numéro qui mérite qu’on s’y attarde est celui de Fred Razon sur le thème « Sensation du bonheur ». Il a convié à cet effet un jeune couple et, pendant que la demoiselle fermait les yeux, il la faisait croire qu’il la touchait, alors qu’il était concentré sur son partenaire. Au final, il a remis une bague à l’homme qui s’est agenouillé pour faire sa demande en mariage à sa belle. Dans la foule, on entendait des sons de ravissement.
On saluera au passage également le numéro d’Alistair Kent faisant apparaître de sa tablette un portable et jouant avec l’esprit du public pour créer un bug autour d’un numéro que la salle aurait pensé. Comme l’effet ne prenait pas la dimension attendue, il a convié huit personnes sur scène et s’est amusé à lire dans leur pensée. Une autre de ses qualités est d’utiliser son iPad pour jongler entre réalité et monde virtuel. Ce spectacle de trois heures mêlait humour, magie digitale et art de la subtilité tant dans les tours que dans le scénario. Les quatre prestidigitateurs ont mis en exergue leur créativité tout en essayant au maximum de retenir leur public en haleine. C’est surtout la scène finale qui aurait fait le bonheur des petits et grands. Sur la demande d’un enfant, les magiciens l’ont invité sur scène et avec des petits morceaux de papier déchirés, les magiciens ont fait tomber sur la scène du J & J Auditorium des flocons de neige. Un grand moment spectaculaire pour tous ceux qui ont gardé leur âme d’enfant.

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