KICK-BOXING – COUPE DU MONDE EN HONGRIE CE MOIS-CI: Les problèmes d’avant le Cameroun à éviter

Dans neuf jours exactement, une équipe composée de Burtlan Simisse (-51 kg), Fabrice Bauluck (-54 kg), Facson Perrine (-63.5 kg), Boris Brissonnette (-71 kg) et James Agathe (-81 kg) participera à la Coupe du monde de low kick en Hongrie. Le dossier de ce déplacement a déjà été déposé au ministère de la Jeunesse et des Sports et au niveau de la Fédération mauricienne de Kick-Boxing et des Disciplines Assimilées (FMKBDA), on espère que les démarches administratives se déroulent dans les meilleures conditions. D’autant que dans le passé, cette fédération a toujours rencontré des pépins de dernières minutes comme c’était le cas pour l’équipe qui avait participé aux Championnats d’Afrique seniors, fin mars-début avril au Cameroun. Récit.
Mars 2014. Alors que le dossier pour participer aux Championnats d’Afrique au Cameroun avait été déposé au MJS bien à l’avance, un énième grain de sable avait failli enrayer la machine à la toute dernière minute. La délégation qui devait prendre l’avion le 1er avril a dû finalement avancer son départ de 24 heures. Pourtant, a souligné l’entraîneur national Judex Jeannot, la fédération avait fait le nécessaire et respecter les procédures. Toutefois, a-t-il ajouté, le suivi n’avait pas été effectué de façon professionnelle au MJS et « les réservations avaient tout simplement été annulées. Heureusement que nous avions pu trouver un autre vol 24 heures plutôt. »
Ce n’était là que le début des surprises pour les membres de la fédération, puisque le chef de délégation, Steeves Isbester, était resté coi en apprenant, quelques jours avant le départ toujours, que la délégation avait été réduite à quatre personnes et ce, sans consultation avec la fédération !  La pilule étant difficile à avaler, Steeves Isbester avait cherché des explications auprès de Vanina Cadressen, desk officer du kick-boxing au MJS. Dans un premier temps, cette dernière avait tenté de justifier la décision de ne pas faire déplacer le juge-arbitre et chef de délégation qui n’était autre que Steeves Isbester lui-même.
C’est que ce dernier avait fort logiquement contesté tout en expliquant à la principale concernée l’importance de la presence d’un  juge-arbitre et d’un chef de délégation lors de ce déplacement aux côtés de l’entraîneur. « J’avais bien fait comprendre à Mme Cadressen que déjà avec trois tireurs engagés, nous aurions du déplacer deux entraîneurs.Cela afin de permettre à l’un de suivre les échauffements quand un autre tireur est déjà engagé sur le ring. Malheureusement, nous sommes très souvent mal compris. Ce qui m’attriste encore plus, c’est que nous avons fait nos preuves. Alors pourquoi ne pas croire dans notre méthode de travail. Nous travaillons dans la transparence et pour preuve, à chaque déplacement, c’est toujours quelqu’un de différent qui accompagne l’équipe  » a déclaré Steeves Isbester.
Ne sachant plus quoi répondre aux explications de Steeves Isbester, Vanina Cadressen avait fini par lâcher que la FMKBDA n’est pas une discipline olympique comme pour tenter, une fois de plus, de justifier sa position. Excédé par le manque de tact et d’élégance de cet officier du MJS à l’égard de sa discipline, Steeves Isbester lui avait tout bonnement reproché cette logique. D’autant, a-t-il souligné, que le MJS finance, cette année, la fédération à la hauteur de Rs 3 150 000 ! « C’est le genre de réaction qui me dégoûte et je l’avais fait savoir. Le kick-boxing est une des rares fédérations à faire très souvent honneur au pays. L’année dernière d’ailleurs, nous avons rapporté deux médailles d’or aux Championnats du monde du Brésil. Ce qui n’est pas rien comparativement à d’autres » a-t-il soutenu.
Pour sa part, Judex Jeannot avait qualifié de malheureux l’attitude des officiers du MJS à l’égard de la fédération de kick-boxing. « Cette façon de faire est inacceptable. Au MJS, on crée souvent des problèmes, alors qu’ils n’ont même pas leurs raisons d’être. Ce que les officiers ne comprennent pas, c’est qu’il n’est pas de notre intérêt de polémiquer avec eux. Malheureusement, leur façon d’agir nous pousse à aller dans ce sens. Comme je le dis souvent, les décideurs au MJS gagneraient à bien former leurs officiers afin d’éviter ce genre de situation. Car j’estime que c’est déplacé de la part d’un officier de venir dire que le kick-boxing n’est pas une discipline olympique, alors que ne ratons jamais une occasion pour faire honneur à la République de Maurice », a-t-il fait ressortir.

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