KICK-BOXING: Les championnats d’Afrique et la Coupe du Monde en tête d’affiche

Le kick-boxing mauricien s’est de nouveau retrouvé sous le feu des projecteurs la saison dernière. Que ce soit aux championnats d’Afrique au Gabon, à la Coupe du Monde en Autriche ou aux championnats du monde en Macédoine, les Mauriciens se sont à chaque fois retrouvés sur le podium. Il s’agira donc de maintenir cette lancée au cours de cette présente saison qui sera dominée par les championnats d’Afrique à Madagascar, la Coupe du Monde au Brésil ou en Russie, les championnats du monde juniors en Slovaquie et des échanges avec l’île de La Réunion, Madagascar et l’Afrique du Sud.
Facson Perrine aura incontestablement été le tireur le plus en vue la saison dernière. De par sa progression constante, il a entre autres décroché l’or et la palme de meilleur combattant lors des championnats d’Afrique, s’est ensuite retrouvé sur la plus haute marche du podium à la Coupe du Monde et décroché le bronze aux championnats du monde.
Bien que gêné par un problème à l’oeil, Fabrice Bauluck n’a pas été en reste en obtenant la consécration aux championnats d’Afrique et en décrochant la médaille d’argent aux championnats du monde. De son côté, James Agathe, qui s’est depuis orienté vers la boxe anglaise, s’est avéré le meilleur aux championnats d’Afrique et à la Coupe du Monde. Derrière, la relève a affiché de bonnes dispositions, si on tient en considération la prestation des Boris Brissonnette, Cédric Changou, Burtland Simiss et autres Fanfan Nagamah et Dario Narayanasamy.
Ce qui pousse Jérémie Rousseau, président de la Fédération mauricienne de kick-boxing et disciplines assimilées, à s’attendre à des lendemains encore meilleurs. « Nous voulons atteindre un nouveau pallier et être encore plus ambitieux. Nous visons également plus haut, tout en mettant une certaine originalité dans notre démarche, cela avec la contribution de tous les membres de la fédération. » Et ce, bien que la fédération ne bénéficie que d’un buget d’un million de roupies du ministère de la Jeunesse et des Sports. Quoi qu’il en soit, une bonne prestation est attendue lors des différentes échéances internationales.
Ce même état d’esprit anime l’entraîneur national, Judex Jeannot. « Cette saison s’annonce sous de bons auspices, mais il nous faudra investir énormément. Aux championnats d’Afrique, nous comptons être représentés par cinq à six tireurs, dont certains auront l’occasion de découvrir un niveau plus élevé. Pour ce qui est de la Coupe du Monde, l’idéal sera d’être en action lors de la phase prévue en Russie, car nous côtoierons alors les meilleurs. Du côté des championnats du monde juniors, nous n’aurons pas de grosses ambitions, mais nous avons huit mois pour nous y préparer. »
Afin d’aborder ces échéances dans les meilleures dispositions, les tireurs auront l’occasion d’affûter leurs armes lors d’un gala face aux Malgaches en mai au Caudan, de deux galas face à l’Afrique du Sud et des sorties face aux Réunionnais. « Nous devrons donner l’encadrement nécessaire aux jeunes et nous misons également sur les éléments féminins », fait ressortir Jérémie Rousseau.
C’est ainsi que le coup d’envoi de la saison sera donné en mars avec le gala des débutants. Les championnats nationaux dans les différents styles, les tournois à cachet et le tournoi interrégions seront les points saillants du calendrier. Toutefois, la FMKBDA compte innover en permettant à chaque région de bénéficier de l’apport de ses propres arbitres-juges. « Ce sera une façon de rendre ces comités régionaux autonomes, et c’est pourquoi des stages de formation seront organisés dès la fin de ce mois », précise Jérémie Rousseau.
Un autre sujet sur lequel la FMKBDA aura à plancher cette saison demeure le complexe de Mont-Roches à être construit sur les deux arpents offerts par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Responsable de ce dossier, Jérémie Rousseau compte effectuer une site visit d’ici au mois prochain. « Nous envisageons un complexe basé sur les modèles réunionnais et sud-africains, mais avec une originalité mauricienne », avance-t-il.
À partir de là, le kick-boxing pourra bénéficier à l’avenir d’une infrastructure plus conforme aux aspirations et au potentiel de ses licenciés.

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