KICK-BOXING – MONDIAUX AU BRÉSIL: Dans l’attente d’une médaille d’or

Après les gros soucis administratifs, notamment d’ordre financier, rencontrés au niveau du ministère de la Jeunesse et des Sports, la sélection nationale fera finalement le déplacement au Brésil au grand complet pour participer, du 14 au 25 octobre, aux Championnats du monde de la World Association of Kick-Boxing Organization (WAKO). Une compétition au cours de laquelle la Fédération mauricienne de Kick-Boxing et des Disciplines Assimilées (FMKBDA) nourrit de grands espoirs sur Fabrice Bauluck (-54 kg), médaillé d’argent à ces mêmes championnats en 2011 en Macédoine. Trois tireurs, nommément Burtland Simisse (-51 kg), Facson Perrine (-63.5 kg) et James Agathe (-81 kg) ont déjà mis le cap sur Johannesburg, hier après-midi, et seront rejoints aujourd’hui par le reste de l’équipe, à savoir les tireurs Fabrice Bauluck et Boris Brissonnette (-71 kg), l’entraîneur Judex Jeannot et le Dr Allen Naraidoo.
Pour l’entraîneur national, Judex Jeannot, Fabrice Bauluck est le mieux placé pour remporter la médaille d’or au Brésil. Et il n’a pas totalement tort, dans le sens où Fabrice Bauluck abordera ces championnats du monde en tant que vice champion des moins des 51 kg. Pour le tireur, l’objectif est d’aller encore plus haut, car seules les victoires comptent. Il possède d’ailleurs déjà un palmarès fort éloquent avec deux titres de champion du monde juniors (2004 et 2006) et des médailles de bronze (2007) et deux d’argent (2009 et 2011).
Judex Jeannot est donc confiant que son poulain réalisera une très bonne performance à ces Mondiaux. »Fabrice est le mieux placé pour aller chercher cette médaille. Il a un passé qui plaide en sa faveur et possède toutes les qualités requises pour briller », a-t-il fait remarquer. De plus, il a ajouté que Fabrice Bauluck a fait beaucoup de sacrifices au cours de  ces derniers mois, voire ces dernières années, afin de pouvoir réaliser ce rêve.
L’entraîneur national dira que les autres tireurs ont également une chance de briller à cette compétition. « L’objectif c’est de faire notre maximum pour revenir avec des médailles ; au minimum une médaille d’or. » Car Judex Jeannot sent que son groupe est très fort psychologiquement et a, qui plus est, démontré beaucoup d’envie, de motivation et de détermination au cours de ces derniers mois. Il a ajouté que les autres tireurs ont aussi beaucoup progressé et trouve que même Facson Perrine, pourtant en perte de vitesse à un certain moment, s’est très bien repris. « Les tireurs sont en pleine possession de leurs moyens. Ils respirent la forme et il y a un très bon état d’esprit au sein du groupe », a souligné Judex Jeannot.
Ce dernier s’est aussi réjoui de la bonne forme affichée par James Agathe, lequel a pu finalement disputé deux tests matches face à des Anglais, il y a deux semaines. « Je suis vraiment très content des progrès accompli par James. Je retrouve le James que nous avions connu il y a deux ans et c’est un très  bon signe », a-t-il fait remarquer. L’ entraîneur national dit maintenant s’attendre à avoir un peu de chance de son côté, un élément très important dans une compétition de ce niveau, afin de bien faire à ces Mondiaux.
8 jours pour s’adapter aux conditions locales
Il a ajouté que la confiance est de mise et que les Mauriciens sont capables de se surpasser. Hormis le fait d’avoir eu une bonne préparation, a-t-il avancé, les locaux possèdent de l’envie, de la motivation et surtout cette rage de vaincre qui les a permis de briller lors des compétitions précédentes. « Tout juste après les Mondiaux de 2011, nous avions commencé à se pencher sur ces présents championnats. On y a mis beaucoup de sérieux et fait les choses en procédant étape par étape. Les qualités sont là et il va falloir maintenant matérialiser tous cela sur le ring. »
Judex Jeannot a toutefois précisé qu’il faut être réaliste et avoir conscience que les championnats du monde seront très durs. « Les tireurs de l’Est, à l’image des Russes, sont capables de nous battre. Contrairement à nous, ils n’ont aucun souci administratif et ont énormément de facilités. De plus, ils peuvent participer régulièrement à des compétitions de très haut niveau. En revanche, nous, on a l’envie et cette rage de vaincre. A nous de nous surpasser et de ramener cette médaille d’or tant désirée », a-t-il fait ressortir.
Pour conclure, Judex Jeannot a indiqué que les sept à huit jours qui précéderont la compétition, serviront à peaufiner les acquis et fortifier le groupe sur le plan psychologique. « La victoire à des compétitions de ce niveau se joue très souvent au moral. Nos tireurs sont bien préparés pour faire face à la situation et nous devons continuer à travailler sur cet aspect, afin de conserver toutes nos chances de briller », a-t-il expliqué. Judex Jeannot a ajouté que les tireurs profiteront des jours qui restent pour s’adapter au décalage horaire (7 à 8h de différence avec Maurice) et surtout rester dans leurs poids respectifs.

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