KRESHNADUTT GOBIN (TCEU) : « Nous recherchons de la sécurité »

En marge du pèlerinage du Père Laval, prévu pour le week-end du 7 septembre, la Transport Corporation Employees’ Union (TCEU), un des syndicats de la Corporation Nationale de Transport (CNT), demande aux pèlerins de rester vigilants. Elle réclame également le concours des autorités en vue de renforcer la sécurité des employés du transport.
Suite aux déclarations des ministres des Finances Xavier-Luc Duval (Finances) et du Tourisme Michael Sik Yuen (Tourisme), sur les précautions à prendre lors du pèlerinage du Père Laval — concernant les infrastructures et l’éclairage —, le secrétaire de la TCEU a fait le point sur un autre sujet d’une « grande importance » qui est le transport. Se référant à des incidents antérieurs, Kreshnadutt Gobin tient à s’assurer qu’il n’y en ait pas cette année-ci. « Rien n’a été précisé concernant les mesures à prendre concernant le transport. C’est important car en cette période, les gares de Victoria et du Nord sont souvent bondées, causant des perturbations. » Il souhaiterait que les ministres considèrent ce problème sérieusement, sachant que le week-end approche à grand pas.
Avec la masse de personnes qui seront à la gare, surtout ce dimanche, le syndicaliste lance un appel aux policiers et aux autorités concernées en vue d’assister les employés du transport dans leur travail « pour que tout puisse se passer du mieux possible ». Cependant, que ce soit au niveau du public et des « travayer transpor », les personnes devraient aussi être vigilantes dans des endroits tels que Grande-Rivière, Petite-Rivière, Coromandel, Stanley et Camp-Levieux et non seulement aux gares car comme lors des années précédentes, car ce sont des régions où l’on a recensé le plus de problèmes, prévient Kreshnadutt Gobin. La TCEU rencontrera le Front Commun dans les heures qui suivent ainsi que la police en vue de mettre en place un bon système de travail pour le week-end.
Par ailleurs, Kreshnadutt Gobin a abordé la question de la « pansion vieyes » dans le secteur privé. Avec Rs 3 000, dit-il, les « petits travailleurs » se sentent découragés et inférieurs à ceux du secteur public. Une lettre a d’ailleurs était envoyée à cet effet à la ministre de la Sécurité sociale, Sheila Bappoo. Il espère qu’une rencontre aura lieu avec le syndicat dès que possible.

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