KSHITIJ : Le kathak, de tout temps

Avec une voix de conteur, Sanedhip Bhimjee prononce les quatre mots susceptibles de transporter le public vers le nord de l’Inde. Dans ces contrées où le tabla, le sitar et les ghungroos ont longtemps résonné en hommage aux Dieux.
Once Upon A Time… Sur la scène de l’IGCIC à Phoenix, le vendredi 21 février, Anna Patten, Sanedhip Bhimjee et le chorégraphe indien Ajsar Jafar Mulla ont réuni leurs talents pour rappeler aux Mauriciens la splendeur du kathak.?La concentration du danseur mauricien et l’habilité de l’Indien à tourner sur lui-même leur ont valu des tonnerres d’applaudissements d’une salle bondée. Mais il faut reconnaître que c’est Anna Patten, la seule femme du trio, qui a volé la vedette. Évoluant entre les deux danseurs pendant la première partie du spectacle, elle a su captiver l’auditoire. Sa précision et son énergie ont été sublimées par son sourire et son expressivité scénique.
Lors de chaque prestation en solo, en duo ou en trio, les pas des trois danseurs étaient parfaitement coordonnés, dans une belle harmonie, au rythme des sonorités des musiciens de l’Indira Gandhi Cultural Centre. La rapidité des tapements de pieds des trois danseurs et la dextérité des mains de Zakir Hussein sur le tabla ont séduit et ont donné encore plus d’ampleur à la splendeur du kathak.
Une heure et demie de spectacle, mise en valeur par des costumes aux couleurs royales, ont suffi à raconter l’histoire de cette danse, en y mêlant une touche locale. Le blues d’Eric Triton à la guitare, accompagné par la voix de Rahul Ranade, a été un véritable plaisir pour les oreilles.
Kshitij a offert au public un métissage culturel qui a réussi à le faire voyager jusqu’aux palais du nord de l’Inde, dans un périple à travers le temps.?

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