KYOKUSHINKAI : Le redoutable défi de Ghanty et Patel

L’heure de vérité a sonné pour Bilaal Ghanty et Ismaail Patel. Les deux représentants mauriciens à la cinquième édition de la Coupe du Monde de kyokushinkai mettent le cap sur la Lithuanie aujourd’hui afin d’être en action dans cette compétition dimanche. Retenus au sein de la région Afrique, ils auront un redoutable défi à relever en affrontant d’entrée de jeu des combattants du pays hôte.
Au Siemens Arena à Vilnius, Bilaal Ghanty, évoluant dans la catégorie +80 kg, aura la tâche la plus ardue. Et ce, du fait qu’il croisera le fer avec Lukas Kubilius, surnommé le Terminator, et champion d’Europe poids lourds. Face à un adversaire dont la spécialité réside dans les coups de pied retournés (ushiro geri), le Mauricien devra être sur ses gardes. « Nous devrons adopter une stratégie afin de minimiser les dégâts. Face à un adversaire très fort physiquement et psychologiquement, et de surcroît expérimenté, Bilaal devra éviter le K.O. et sortir du tatami la tête haute », souhaite Aslum Jeewa, président de la Kyokushinkai Martial Arts Federation (KMAF) et responsable de la délégation.
Reste que Bilaal Ghanty n’est pas né de la dernière pluie. Lui qui a été le premier combattant mauricien à atteindre le deuxième tour d’une édition des championnats du monde. C’était lors de la dixième édition en 2011, quand il avait disposé de l’Azéri Elnur Rafailov. Fort du séminaire tenu sous la direction du maître japonais Tokujun Ishi et de sa participation au Kuwait Kyokushin Karate Tournament, ce Senior Corporate Officer à l’Offshore Anex Management peut espérer créer l’exploit.
De son côté, Ismaail Patel a prouvé sa bonne forme en décrochant la première place lors du récent Tournoi de l’Indépendance dans la catégorie Elite. En action dans la catégorie 70-79 kg, ce combattant de 24 ans trouvera sur sa route Norbestas Lisaukas, un adversaire à sa portée, selon Aslum Jeewa. « Ce sera un test intéressant dans sa carrière. Avec beaucoup de détermination, il devra gérer la pression et son combat. La victoire est possible », avance le président de la KMAF.
D’ailleurs, la dernière ligne droite de la préparation a été intense, avec une fighting class tenue dimanche dernier et au cours de laquelle 45 combattants ont agi comme sparring-partners. Une certaine confiance est donc de mise dans le camp mauricien. « Nous ne serons pas de simples figurants », avertit ainsi Aslum Jeewa. Aux deux combattants de tirer leur épingle du jeu dans cette compétition qui regroupera 144 combattants venant de 85 pays.

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