A LA MI-JOURNÉE : Le DPP loge trois charges contre Richard Duval

L’Office of the Director of Public Prosecutions (DPP) a pris la décision de loger trois charges au pénal contre Richard Duval, président de la State Property Development Company Limited, membre en vue du PMSD et désigné pour succéder au ministre Michael Sik Yuen dans la circonscription de Curepipe/Midlands (PMSD). Cette affaire remonte au 21 juillet de l’année dernière quand Richard Duval avait été pris en flagrant délit d’ébriété par la police au volant de sa voiture, immatriculée CV 999, sur la Nationale à hauteur de Pailles. La Charge Sheet devait être logée devant la Cour intermédiaire à la mi-journée avec pas moins de sept témoins assignés par le Ministère Public.
La première accusation formelle retenue contre le dirigeant du PMSD est qu’il conduisait sa voiture « without due care and attention ». En effet, vers 20 h 45 ce dimanche 21 juillet, Richard Duval se rendait au Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport quand dans les parages de Pailles, sa voiture a fait une sortie de route. Le véhicule avait percuté des plaques de béton et des barrières en bois en amorçant un virage.
A l’arrivée des policiers du poste de Pailles, Richard Duval devait refuser de se soumettre à un alcootest, soutenant qu’il allait y revenir le lendemain matin pour des formalités. Visiblement, le conducteur était sous l’influence de l’alcool au moment des faits, d’où la décision du DPP d’opter pour un deuxième délit sous la Road Traffic Act, soit conduite sous l’influence de l’alcool.
Le libellé de ce deuxième délit se lit comme suit : « That on or about the 21 st of July 2013, at NTR Pailles, the said Christian Harold Richard Duval, did willfully and unlawfully drive a motor vehicle to wit : car bearing registration number CV 999, on a road at the place aforesaid, after consuming so much alcohol that the proportion in his blood exceeded the prescribed limit, to wit : the refusal without reasonable excuse to provide a specimen of his blood or urine when requested to do so under the Road Traffic Act is prima facie case evidence that at the material time the proportion of alcohol in his blood exceeded the prescribed limit ».
La troisième charge logée porte spécifiquement sur ce refus de se soumettre à un alcootest comme exigé par le constable Puresh, qui avait des raisons valables de le soupçonner d’être sous l’influence de l’alcool.
Subséquemment, dans sa déposition consignée au poste de police de Pailles en présence de son conseil légal, Me Assad Peeroo, Richard Duval avait rejeté les accusations d’être en état d’ébriété tout en indiquant qu’il avait pris du Benylin, un sirop contre la toux, avant de prendre le volant de sa voiture pour l’aéroport. Ces explications avaient fait l’objet de commentaires dans l’opinion publique en général.
Parmi les témoins cités, relevons le commissaire de la National Transport Authority ou son représentant et les policiers affectés au poste de Pailles, qui se trouvaient sur les lieux de l’accident pour les besoins d’enquête.

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